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Match 21/22 Aurillac / FCG : le débrief

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Grenoble
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Si près et si loin à la fois

Après sa victoire face à Agen au Stade des Alpes, le FCG se voyait proposer un nouveau défi, ce jeudi soir, face à une équipe d’Aurillac toujours difficile à manœuvrer sur sa pelouse de Jean Alric.

Sans victoire depuis le début de la saison, les cantaliens venaient de se faire étriller à Colomiers ne marquant aucun point et en encaissant 27. Le FCG faisait tourner avec pas moins de 13 changements par rapport à la semaine précédente. Des retours de blessures ou de suspension et l’intégration de recrues que l’on n’avait pas encore vu sur la pelouse cette saison (Douglas, Fortunel Muarua notamment).

Dés l’entame, les grenoblois tenaient le ballon et proposer un jeu plutôt agréable alternant percussions, jeu de passe et off load. Une domination, toutefois stérile en raison d’une bonne défense aurillacoise et de nombreuses pertes de balles grenobloise suite à des en-avant.

La mêlée grenobloise peinait. Le jeu se situait dans les 40 mètres de chaque équipe, sans qu’aucune d’elle ne se montre véritablement dangereuse. C’est Aurillac qui ouvrait le score grâce à Palmier qui réussissait une pénalité de 52 mètres (3-0 9ème).

La touche grenobloise, point fort de ce début de saison, fonctionnait bien grâce aux prises de balles de Clément Ancely (6 durant la rencontre). La 2ème ligne du FCG était solide et tentait de perforer la ligne adverse sans succès. J. Bousquet égalisait à la 24ème minute.

5 minutes plus tard, les cantaliens s’infiltraient sur l’aile gauche et après un échange de passes, Sagote s’en allait derrière la ligne, permettant à Aurillac de reprendre le score (10 à 3 29ème).

Plus rien ne sera marqué en 1ère mi-temps. Bousquet ratant sa tentative de pénalité, juste avant le coup de sifflet de M. Marbot. Une mi-temps frustrante pour les grenoblois qui avaient des intentions mais souffrants en mêlée et maladroits tant sur les passes que sur la construction du jeu, ne s’étaient pas montrés véritablement dangereux pour leurs adversaires. La sortie sur blessure du jeune talonneur Gimenez venait ternir cette 1ère mi-temps.



« Qadiri : encore lui »

A l’entame du 2ème acte, les grenoblois continuaient de proposer du jeu et sur une jolie passe au pied de Fortunel, Qadiri s’en allait aplatir son 3ème essai de la saison pour autant de match joué. Bousquet transformait et les grenoblois revenaient à hauteur de leurs hôtes du jour. Malheureusement Qadiri se blessait au mollet sur l’action et laissait sa place à Masilevu dont c’était le grand retour (43ème).

Alors que l’on pensait que les grenoblois avaient enfin trouvé la solution pour déstabiliser les cantaliens, leur jeu devenait plus brouillon : des touches mal négociées, des fautes de mains, permettaient à Aurillac de rester dans la partie et même de prendre les devants lorsque Palmier passait une pénalité à la 47ème minute. Bousquet lui répondait 8 minutes plus tard.

« Le retour de Berruyer »

Les 2 équipes étaient au coude à coude sans qu’aucune d’entre elle ne se montre véritablement dangereuse. Dominateurs sur les ballons portés, les cantaliens vont parvenir à marquer un 2ème essai suite à un départ du jeune talonneur Boudou (prêté pour un mois par l’ASM) qui jouait parfaitement le 2 contre un et envoyait le demi de mêlée Bouyssou derrière la ligne. Palmier ne transformait pas et Aurillac prenait 5 points d’avance à l’entame des 20 dernières minutes.

Un évènement se déroulait à la 61ème minute : Antonin Berruyer faisait son entrée sur la pelouse, lui qui avait subi un AVC il y a 2 ans 1/2. Le champion du monde U20 en 2018 retrouvait les terrains et la joie de pouvoir, à nouveau, redevenir un joueur de rugby.

J. Bousquet permettait aux grenoblois de se rapprocher au score en réussissant une pénalité. 18-16 à la 68ème. C’est alors que le tournant du match pour Grenoble va se produire. A 5 minutes du terme, suite à un bon grattage de Zupan qui a fait son entrée, les grenoblois obtiennent une pénalité dans les 22 mètres adverses. Légèrement décalé sur la gauche, l’occasion était belle pour Bousquet de propulser les rouges et bleus en tête au score. Manque de concentration, fatigue ? Toujours est-il que le buteur grenoblois loupait la mire. Grenoble venait de laisser passer sa chance et ils ne s’en relèveraient pas.

« La pénalité qui aurait pu tout changer »

Reboostés, les cantaliens appuyaient sur l’accélérateur, les grenoblois étaient sous pression et ne proposaient qu’une bouillie de rugby. Aurillac obtenant même une pénalité que Palmier transformait (21-16 78ème). Grenoble accusait le coup mais restait dans le bonus défensif.

A la sirène, Palmier tentait de sortir les grenoblois du bonus en tentant une pénalité des 50 mètres en coin. Trop court, le ballon tombait dans les bras de Fortunel qui pouvait relancer pour l’action de la dernière chance. Les supporters grenoblois rêvaient d’une fin de match similaire à la victoire à Vannes avec l’essai de 80 mètres marqué par Seguret. Hélas, Fortunel commettait un en-avant sur le réception et M. Moribot sifflait la fin du match.

Aurillac tenait sa 1ère victoire de la saison. Le FCG ramenait un point de bonus et, sans doute, la frustration de se dire qu’ « il y avait la place » de faire mieux. Il aurait fallu pour cela que le jeu grenoblois soit plus sûr et moins brouillon.

Grenoble enregistre donc sa 2ème défaite de la saison avant de recevoir vendredi prochain à 20h45 au Stade des Alpes, une équipe de Bayonne favorite à la montée selon les observateurs. Des Bayonnais tenus en échec sur leur pelouse de Jean Dauger hier soir par l’équipe de Nevers.

Grenoble était proche de la gagne à 5 minutes de la fin mais trop loin dans le contenu et la réalisation qui reste encore bien fragile.

Une rencontre qui s’annonce importante et difficile pour la fin de ce 1er bloc.

Les + :

  • Evidemment le retour sur la pelouse d’Antonin Berruyer. Au-delà du rugby, quel plaisir de revoir Antonin en pleine forme physique !
  • Malgré la défaite et les nombreuses imperfections, on notera qu’avec 13 changements, plusieurs joueurs cadres au repos, le groupe grenoblois est dense et homogène.
  • Levi Douglas pour sa puissance, Clément Ancely par ses prises de balles, Thomas Lainault batailleur, Pio Muarua puissant et Bautista Ezcurra avec des appuis prometteurs, sont à noter parmi les satisfactions.
  • Grenoble propose du jeu de mouvement : les off loads sont tentés, pas toujours réussis c’est vrai. Cependant, les intentions sont là, restes à les réussir sur un match complet.
Les - :

  • La mêlée grenobloise : dominée sur l’ensemble du match. Les entrées de Régis Montagne et Luka Goginava n’ont rien changé. Un secteur en souffrance à Grenoble depuis plusieurs saisons
  • La blessure du talonneur Yanis GIMENEZ : après celles de Jean-Charles Orioli et Lilian Rossi, seul Mathis Sarragalet reste valide. Il va falloir bricoler la semaine prochaine pour la réception de Bayonne. Se pose la question urgente de la signature d’un joker. La direction du club nous confiait la semaine dernière : « on ne pourra pas faire toute la saison avec nos 3 jeunes seulement ». Un tel recrutement à cette époque de l’année est compliqué. Espérons qu’une solution soit trouvée et vite
  • Les nombreuses fautes de mains grenobloises qui ont fait avortées des actions qui auraient mérité un meilleur sort
  • J. Bousquet : si le buteur grenoblois a marqué 11 des 16 pts grenoblois. Son loupé face aux perches a été, sans doute, le tournant du match. Jonathan nous doit une revanche. On lui fait confiance.
  • 9 pts en 4 matchs avant de recevoir Bayonne : le bloc est compliqué certes, mais attention les équipes de tête se détachent déjà
 
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Si près et si loin à la fois

Après sa victoire face à Agen au Stade des Alpes, le FCG se voyait proposer un nouveau défi, ce jeudi soir, face à une équipe d’Aurillac toujours difficile à manœuvrer sur sa pelouse de Jean Alric.

Sans victoire depuis le début de la saison, les cantaliens venaient de se faire étriller à Colomiers ne marquant aucun point et en encaissant 27. Le FCG faisait tourner avec pas moins de 13 changements par rapport à la semaine précédente. Des retours de blessures ou de suspension et l’intégration de recrues que l’on n’avait pas encore vu sur la pelouse cette saison (Douglas, Fortunel Muarua notamment).

Dés l’entame, les grenoblois tenaient le ballon et proposer un jeu plutôt agréable alternant percussions, jeu de passe et off load. Une domination, toutefois stérile en raison d’une bonne défense aurillacoise et de nombreuses pertes de balles grenobloise suite à des en-avant.

La mêlée grenobloise peinait. Le jeu se situait dans les 40 mètres de chaque équipe, sans qu’aucune d’elle ne se montre véritablement dangereuse. C’est Aurillac qui ouvrait le score grâce à Palmier qui réussissait une pénalité de 52 mètres (3-0 9ème).

La touche grenobloise, point fort de ce début de saison, fonctionnait bien grâce aux prises de balles de Clément Ancely (6 durant la rencontre). La 2ème ligne du FCG était solide et tentait de perforer la ligne adverse sans succès. J. Bousquet égalisait à la 24ème minute.

5 minutes plus tard, les cantaliens s’infiltraient sur l’aile gauche et après un échange de passes, Sagote s’en allait derrière la ligne, permettant à Aurillac de reprendre le score (10 à 3 29ème).

Plus rien ne sera marqué en 1ère mi-temps. Bousquet ratant sa tentative de pénalité, juste avant le coup de sifflet de M. Marbot. Une mi-temps frustrante pour les grenoblois qui avaient des intentions mais souffrants en mêlée et maladroits tant sur les passes que sur la construction du jeu, ne s’étaient pas montrés véritablement dangereux pour leurs adversaires. La sortie sur blessure du jeune talonneur Gimenez venait ternir cette 1ère mi-temps.



« Qadiri : encore lui »

A l’entame du 2ème acte, les grenoblois continuaient de proposer du jeu et sur une jolie passe au pied de Fortunel, Qadiri s’en allait aplatir son 3ème essai de la saison pour autant de match joué. Bousquet transformait et les grenoblois revenaient à hauteur de leurs hôtes du jour. Malheureusement Qadiri se blessait au mollet sur l’action et laissait sa place à Masilevu dont c’était le grand retour (43ème).

Alors que l’on pensait que les grenoblois avaient enfin trouvé la solution pour déstabiliser les cantaliens, leur jeu devenait plus brouillon : des touches mal négociées, des fautes de mains, permettaient à Aurillac de rester dans la partie et même de prendre les devants lorsque Palmier passait une pénalité à la 47ème minute. Bousquet lui répondait 8 minutes plus tard.

« Le retour de Berruyer »

Les 2 équipes étaient au coude à coude sans qu’aucune d’entre elle ne se montre véritablement dangereuse. Dominateurs sur les ballons portés, les cantaliens vont parvenir à marquer un 2ème essai suite à un départ du jeune talonneur Boudou (prêté pour un mois par l’ASM) qui jouait parfaitement le 2 contre un et envoyait le demi de mêlée Bouyssou derrière la ligne. Palmier ne transformait pas et Aurillac prenait 5 points d’avance à l’entame des 20 dernières minutes.

Un évènement se déroulait à la 61ème minute : Antonin Berruyer faisait son entrée sur la pelouse, lui qui avait subi un AVC il y a 2 ans 1/2. Le champion du monde U20 en 2018 retrouvait les terrains et la joie de pouvoir, à nouveau, redevenir un joueur de rugby.

J. Bousquet permettait aux grenoblois de se rapprocher au score en réussissant une pénalité. 18-16 à la 68ème. C’est alors que le tournant du match pour Grenoble va se produire. A 5 minutes du terme, suite à un bon grattage de Zupan qui a fait son entrée, les grenoblois obtiennent une pénalité dans les 22 mètres adverses. Légèrement décalé sur la gauche, l’occasion était belle pour Bousquet de propulser les rouges et bleus en tête au score. Manque de concentration, fatigue ? Toujours est-il que le buteur grenoblois loupait la mire. Grenoble venait de laisser passer sa chance et ils ne s’en relèveraient pas.

« La pénalité qui aurait pu tout changer »

Reboostés, les cantaliens appuyaient sur l’accélérateur, les grenoblois étaient sous pression et ne proposaient qu’une bouillie de rugby. Aurillac obtenant même une pénalité que Palmier transformait (21-16 78ème). Grenoble accusait le coup mais restait dans le bonus défensif.

A la sirène, Palmier tentait de sortir les grenoblois du bonus en tentant une pénalité des 50 mètres en coin. Trop court, le ballon tombait dans les bras de Fortunel qui pouvait relancer pour l’action de la dernière chance. Les supporters grenoblois rêvaient d’une fin de match similaire à la victoire à Vannes avec l’essai de 80 mètres marqué par Seguret. Hélas, Fortunel commettait un en-avant sur le réception et M. Moribot sifflait la fin du match.

Aurillac tenait sa 1ère victoire de la saison. Le FCG ramenait un point de bonus et, sans doute, la frustration de se dire qu’ « il y avait la place » de faire mieux. Il aurait fallu pour cela que le jeu grenoblois soit plus sûr et moins brouillon.

Grenoble enregistre donc sa 2ème défaite de la saison avant de recevoir vendredi prochain à 20h45 au Stade des Alpes, une équipe de Bayonne favorite à la montée selon les observateurs. Des Bayonnais tenus en échec sur leur pelouse de Jean Dauger hier soir par l’équipe de Nevers.

Grenoble était proche de la gagne à 5 minutes de la fin mais trop loin dans le contenu et la réalisation qui reste encore bien fragile.

Une rencontre qui s’annonce importante et difficile pour la fin de ce 1er bloc.

Les + :

  • Evidemment le retour sur la pelouse d’Antonin Berruyer. Au-delà du rugby, quel plaisir de revoir Antonin en pleine forme physique !
  • Malgré la défaite et les nombreuses imperfections, on notera qu’avec 13 changements, plusieurs joueurs cadres au repos, le groupe grenoblois est dense et homogène.
  • Levi Douglas pour sa puissance, Clément Ancely par ses prises de balles, Thomas Lainault batailleur, Pio Muarua puissant et Bautista Ezcurra avec des appuis prometteurs, sont à noter parmi les satisfactions.
  • Grenoble propose du jeu de mouvement : les off loads sont tentés, pas toujours réussis c’est vrai. Cependant, les intentions sont là, restes à les réussir sur un match complet.
Les - :

  • La mêlée grenobloise : dominée sur l’ensemble du match. Les entrées de Régis Montagne et Luka Goginava n’ont rien changé. Un secteur en souffrance à Grenoble depuis plusieurs saisons
  • La blessure du talonneur Yanis GIMENEZ : après celles de Jean-Charles Orioli et Lilian Rossi, seul Mathis Sarragalet reste valide. Il va falloir bricoler la semaine prochaine pour la réception de Bayonne. Se pose la question urgente de la signature d’un joker. La direction du club nous confiait la semaine dernière : « on ne pourra pas faire toute la saison avec nos 3 jeunes seulement ». Un tel recrutement à cette époque de l’année est compliqué. Espérons qu’une solution soit trouvée et vite
  • Les nombreuses fautes de mains grenobloises qui ont fait avortées des actions qui auraient mérité un meilleur sort
  • J. Bousquet : si le buteur grenoblois a marqué 11 des 16 pts grenoblois. Son loupé face aux perches a été, sans doute, le tournant du match. Jonathan nous doit une revanche. On lui fait confiance.
  • 9 pts en 4 matchs avant de recevoir Bayonne : le bloc est compliqué certes, mais attention les équipes de tête se détachent déjà
Je pense que johnatan bousquet à du avoir mal au crâne sûr cette pénalité
Malheureusement ça arrive au meilleurs
Ça serait bien qu il soit sur la feuille de match contre bayonne
 
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