Bonjour la Team du Raffut,
voici mon débrief du match contre Dax
Pour la réception de Dax au Stade des Alpes, les hommes du duo Nadau-Pézery savaient parfaitement à quoi s’attendre en rencontrant le leader de ProD2. Comme l’a rappelé Wilfried Hulleu dans les interviews d’avant match diffusées par la com du FCG : « Il ne faut pas qu’on oublie les deux défaites en phase régulière contre Dax de la saison dernière. On a une revanche à prendre. » Effectivement, le public n’a pas oublié également cette défaite du 19 janvier 2024 à domicile contre les Landais, alors qu’à la mi-temps, les Grenoblois menaient largement 24-6 ! Mais ceci, c’est de l’histoire ancienne, vous allez me dire, sauf que, pour ce début de saison, le jeu grenoblois peine à se mettre en place, comme l’a rappelé Thomas Lainault : « On sait qu’on est une équipe qui aime jouer au ballon, c’est notre rugby, et il faut que ça se mette en place, et peut être que cela prend un peu plus de temps. » Et rencontrer une équipe de Dax, sans complexe, sans pression de résultat, qui a la réputation d’être le trouble-fête avec un jeu clinique dans les rucks, les Grenoblois n’avaient pas le droit de se louper une nouvelle fois, et d’autant plus, qu’ils sortaient d’une prestationnà Aurillac, très largement critiquée.
De la fébrilité au démarrage et un essai gag
Dès les premiers minutes de jeu, les Isérois sont animés d’une volonté de bien faire, mais ils se montrent particulièrement fébriles et sont trop en retard au soutien du porteur de balle. En l’espace d’à peine dix minutes (1, 2 et 11e), ils sont sanctionnés par trois contest dacquois et encaissent une pénalité très rapidement (2e) : 0-3. Passé le stress, les Grenoblois commencent à développer leur jeu à partir d’une bonne conquête en touche et en mêlée, ce qui débouche sur un magnifique essai de Wilfried Hulleu salué par une explosion de joie du public. L’euphorique est vite annihilée par un appel vidéo afin de vérifier si l’essai est valable. Sur les images, on voit Yan Lestrad bloquer un défenseur, ce qui a facilité la prise d’intervalle de Sam Davies. Essai refusé ! (13e). Cette action montre clairement la volonté des Grenoblois à produire leur rugby de mouvement. Dommage que cette volonté manque parfois de clairvoyance comme au début du match (6e) où un surnombre sur les extérieurs n’a pas été bien exploité. Néanmoins, Grenoble est plutôt dominateur et cette animation offensive finira bien par payer. Sauf que, contre le court du jeu, ce sont les Dacquois qui vont inscrire le premier essai de la rencontre au quart d’heure de jeu. Alors que sur une offensive, les Dacquois étaient sur le reculoir du fait d’une très bonne défense grenobloise, leur demi- d’ouverture tente un drop en dernier recours. Le ballon atterrit sur un poteau et retombe dans une zone désertée par la défense iséroise. Le ballon est récupéré par un Landais qui avait bien suivi et marque l’essai sans opposition. C’est l’essai gag par excellence à zéro passe, qui ressemble un coup de billard parfait. (15e) : 0-10.
Beaucoup de nervosité et, enfin les premiers points
Ces premiers points marqués par les Landais sans qu’ils aient une réelle emprise sur le match a de quoi rendre nerveux les Grenoblois, qui tentent beaucoup, qui dominent, mais qui ne récoltent pas le moindre point à l’arrivée. On assiste à un nombre incalculable d’attaques (18,19, 21,26e) qui échouent par perte du ballon sur la dernière passe dans les zones de marque. Ce manque de maîtrise, dû à de l’impatience à recoller au score et à un ballon glissant (il a plu avant la rencontre), agace particulièrement Nicolas Nadau sur le bord du terrain. « Trop de nervosité malgré la volonté » déclare l’entraîneur des trois quarts grenoblois au micro de Canal+.
Fort heureusement à force d’insister, les Grenoblois mettent les Landais à la faute qui écopent d’un carton jaune (28e). Ils en profitent pour marquer, enfin, leur premier essai. Après une séquence de pilonnage dans la zone des 5 m, Eric Escande entend l’appel de Sam Davies et inverse le côté d’attaque. Sam trompe la défense dacquoise d’un super crochet et dépose le ballon derrière la ligne (30e) : 5-10. C’est le premier essai grenoblois à domicile de la saison (pas d’essai contre Aix), mais il ne sera pas transformé. Revigorés par les premiers points, les Dauphinois poursuivent leur domination, mais avec encore du déchet dans la finition (35e, 36e, 40e). Les Landais, toujours aussi indisciplinés, se retrouvent de nouveau en infériorité numérique. Sur la dernière pénaltouche jouée au-delà du temps réglementaire, Mathis Sarragallet, derrière le maul grenoblois, qui avance d’un bon train s’écroule dans l’en-but. Les joueurs lèvent les bras au ciel. L’arbitre n’accorde pas l’essai pour autant, estimant qu’un landais était sous le ballon empêchant Mathis d’aplatir. On ne pourra pas vérifier le toucher à terre à la vidéo ! Il faudra se contenter de la vision de Monsieur Boulay sur cette action qui aurait mérité un visionnage à minima. La mi-temps est sifflée sur le score de 5-10 en faveur des hommes de Jean-François Dubois, tout heureux par le réalisme de ses joueurs.
Les statistiques de la première mi-temps :
Un retour poussif et un banc libérateur
Après la pause, Les Grenoblois montrent encore des signes de fébrilité. Encore un en-avant, une pénalité encaissée (5-13), une attaque où Sam Davies tarde à donner son ballon et une mêlée à 5 m sous pression de l’en-but sur introduction Dax ! La mêlée iséroise subit la poussée de la première ligne dacquoise toute neuve et est pénalisée deux fois de suite ! Les Landais ne prennent pas les points ! Grosse erreur et manque d’humilité. (La pénalité étant quasiment en face des perches. Ils sont en infériorité numérique. C’était trois points assurés et onze d’avance, de quoi rendre bien nerveux leur adversaire). Tant mieux, puisque sur la troisième mêlée, ils perdent le ballon et Grenoble sort vainqueur du bras de fer. Entre temps, Patrick Pézery a changé ses deux piliers, ce qui a calé la mêlée. Gêné par sa blessure, Sam doit quitter ses partenaires. D’autres changements sont opérés, avec notamment l’entrée de Max Clément et Bastien Soury. On va y revenir.
Passé cette entame délicate, Grenoble remet la marche en avant, est toujours animé par la volonté de mettre du volume à son jeu, de la vitesse, mais toujours autant de déchet avec trois en-avant (50e, 54e, 59e). Mais les Alpins poursuivent avec la même détermination à revenir au tableau d’affichage. Ils le font une première fois par la botte de Max Clément (56e) : 8-13. Puis, nous allons assister à un sacré numéro de Bastien Soury, qui après un maul, s’en détache avec la rage, casse deux placages, passe les bras, transmet à Eric Escande en pleine vitesse. Celui-ci négocie un magnifique deux contre et donne à Wilfried Hulleu qui termine dans l’en-but après une belle acrobatie ! 13-13 ; Ouf, on respire un peu. Le public rugit de plaisir. Patrick Pézery fait comprendre à ses joueurs que tout se joue dans la tête.
En bon capitaine qui montre la voie, Antonin Berruyer gratte un ballon au sol et obtient une pénalité à 30 mètres légèrement en coin, transformée par Max Clément qui ne tremble pas. Pour la première fois, Grenoble passe devant au score : 16-13 (67e) et domine très largement les débats. On ne reverra plus les Landais au-delà de la ligne médiane. Grenoble pousse pour tuer le match définitivement. Dans le money time(76e), une nouvelle offensive fait entrer les Isérois dans la zone de marque. Max Clément prolonge l’action par une passe d’un long jeu au pied pour Thomas Lainault. Malheureusement, Thomas fait tomber le ballon ! Je n’ai d’ailleurs pas compris cette longue passe au pied alors que les avants grenoblois avançaient par le jeu de ping and go, pourquoi ne pas avoir insister ? La délivrance survient à la toute dernière minute par une nouvelle pénalité marquée par Max Clément. 19-13 ! Mais qui ce fut dur ! Vraiment une victoire aux forceps. Grenoble n’a pas réussi à maîtrise son jeu. Il y avait les intentions, la volonté, de l’engagement, c’est indéniable, mais la finition n’était pas au rendez-vous. J’ai compté 13 en-avant sur des belles offensives durant les 80 minutes. L’entrée du banc aura fait du bien, aura apporté de l’énergie, notamment avec les deux percées de Bastien Soury, les avancées sur les mauls. Bref, un succès par un trou de « Soury ».
Les statistiques de la deuxième mi-temps :
On a retrouvé la bonne défense et de la discipline (8 fautes au total).
Très bonne conquête en touche, moins bien en mêlée, surtout en deuxième mi-temps.
Des joueurs qui n’avaient pas réussi leur entrée à Aurillac, ont su réagir ! Bravo à eux.
Gros point noir : le manque de maîtrise en attaque malgré les très bonnes intentions. Cela finira bien par payer.
voici mon débrief du match contre Dax
Par un petit trou de « Soury » !
Pour la réception de Dax au Stade des Alpes, les hommes du duo Nadau-Pézery savaient parfaitement à quoi s’attendre en rencontrant le leader de ProD2. Comme l’a rappelé Wilfried Hulleu dans les interviews d’avant match diffusées par la com du FCG : « Il ne faut pas qu’on oublie les deux défaites en phase régulière contre Dax de la saison dernière. On a une revanche à prendre. » Effectivement, le public n’a pas oublié également cette défaite du 19 janvier 2024 à domicile contre les Landais, alors qu’à la mi-temps, les Grenoblois menaient largement 24-6 ! Mais ceci, c’est de l’histoire ancienne, vous allez me dire, sauf que, pour ce début de saison, le jeu grenoblois peine à se mettre en place, comme l’a rappelé Thomas Lainault : « On sait qu’on est une équipe qui aime jouer au ballon, c’est notre rugby, et il faut que ça se mette en place, et peut être que cela prend un peu plus de temps. » Et rencontrer une équipe de Dax, sans complexe, sans pression de résultat, qui a la réputation d’être le trouble-fête avec un jeu clinique dans les rucks, les Grenoblois n’avaient pas le droit de se louper une nouvelle fois, et d’autant plus, qu’ils sortaient d’une prestationnà Aurillac, très largement critiquée.De la fébrilité au démarrage et un essai gag
Dès les premiers minutes de jeu, les Isérois sont animés d’une volonté de bien faire, mais ils se montrent particulièrement fébriles et sont trop en retard au soutien du porteur de balle. En l’espace d’à peine dix minutes (1, 2 et 11e), ils sont sanctionnés par trois contest dacquois et encaissent une pénalité très rapidement (2e) : 0-3. Passé le stress, les Grenoblois commencent à développer leur jeu à partir d’une bonne conquête en touche et en mêlée, ce qui débouche sur un magnifique essai de Wilfried Hulleu salué par une explosion de joie du public. L’euphorique est vite annihilée par un appel vidéo afin de vérifier si l’essai est valable. Sur les images, on voit Yan Lestrad bloquer un défenseur, ce qui a facilité la prise d’intervalle de Sam Davies. Essai refusé ! (13e). Cette action montre clairement la volonté des Grenoblois à produire leur rugby de mouvement. Dommage que cette volonté manque parfois de clairvoyance comme au début du match (6e) où un surnombre sur les extérieurs n’a pas été bien exploité. Néanmoins, Grenoble est plutôt dominateur et cette animation offensive finira bien par payer. Sauf que, contre le court du jeu, ce sont les Dacquois qui vont inscrire le premier essai de la rencontre au quart d’heure de jeu. Alors que sur une offensive, les Dacquois étaient sur le reculoir du fait d’une très bonne défense grenobloise, leur demi- d’ouverture tente un drop en dernier recours. Le ballon atterrit sur un poteau et retombe dans une zone désertée par la défense iséroise. Le ballon est récupéré par un Landais qui avait bien suivi et marque l’essai sans opposition. C’est l’essai gag par excellence à zéro passe, qui ressemble un coup de billard parfait. (15e) : 0-10.
Beaucoup de nervosité et, enfin les premiers points
Ces premiers points marqués par les Landais sans qu’ils aient une réelle emprise sur le match a de quoi rendre nerveux les Grenoblois, qui tentent beaucoup, qui dominent, mais qui ne récoltent pas le moindre point à l’arrivée. On assiste à un nombre incalculable d’attaques (18,19, 21,26e) qui échouent par perte du ballon sur la dernière passe dans les zones de marque. Ce manque de maîtrise, dû à de l’impatience à recoller au score et à un ballon glissant (il a plu avant la rencontre), agace particulièrement Nicolas Nadau sur le bord du terrain. « Trop de nervosité malgré la volonté » déclare l’entraîneur des trois quarts grenoblois au micro de Canal+.
Fort heureusement à force d’insister, les Grenoblois mettent les Landais à la faute qui écopent d’un carton jaune (28e). Ils en profitent pour marquer, enfin, leur premier essai. Après une séquence de pilonnage dans la zone des 5 m, Eric Escande entend l’appel de Sam Davies et inverse le côté d’attaque. Sam trompe la défense dacquoise d’un super crochet et dépose le ballon derrière la ligne (30e) : 5-10. C’est le premier essai grenoblois à domicile de la saison (pas d’essai contre Aix), mais il ne sera pas transformé. Revigorés par les premiers points, les Dauphinois poursuivent leur domination, mais avec encore du déchet dans la finition (35e, 36e, 40e). Les Landais, toujours aussi indisciplinés, se retrouvent de nouveau en infériorité numérique. Sur la dernière pénaltouche jouée au-delà du temps réglementaire, Mathis Sarragallet, derrière le maul grenoblois, qui avance d’un bon train s’écroule dans l’en-but. Les joueurs lèvent les bras au ciel. L’arbitre n’accorde pas l’essai pour autant, estimant qu’un landais était sous le ballon empêchant Mathis d’aplatir. On ne pourra pas vérifier le toucher à terre à la vidéo ! Il faudra se contenter de la vision de Monsieur Boulay sur cette action qui aurait mérité un visionnage à minima. La mi-temps est sifflée sur le score de 5-10 en faveur des hommes de Jean-François Dubois, tout heureux par le réalisme de ses joueurs.
Les statistiques de la première mi-temps :
- Touches (Grenoble) :10, un ballon volé (dans les 5 m). 90% de réussite
- Touche (Dax) :7, 3 ballons perdus.
- Mêlée (Grenoble) : 5, une pénalité contre Dax.
- Mêlée (Dax) : 3, aucune pénalité.
- Pénalité : 4 contre Grenoble, 7 contre Dax et deux cartons jaunes.
Un retour poussif et un banc libérateur
Après la pause, Les Grenoblois montrent encore des signes de fébrilité. Encore un en-avant, une pénalité encaissée (5-13), une attaque où Sam Davies tarde à donner son ballon et une mêlée à 5 m sous pression de l’en-but sur introduction Dax ! La mêlée iséroise subit la poussée de la première ligne dacquoise toute neuve et est pénalisée deux fois de suite ! Les Landais ne prennent pas les points ! Grosse erreur et manque d’humilité. (La pénalité étant quasiment en face des perches. Ils sont en infériorité numérique. C’était trois points assurés et onze d’avance, de quoi rendre bien nerveux leur adversaire). Tant mieux, puisque sur la troisième mêlée, ils perdent le ballon et Grenoble sort vainqueur du bras de fer. Entre temps, Patrick Pézery a changé ses deux piliers, ce qui a calé la mêlée. Gêné par sa blessure, Sam doit quitter ses partenaires. D’autres changements sont opérés, avec notamment l’entrée de Max Clément et Bastien Soury. On va y revenir.
Passé cette entame délicate, Grenoble remet la marche en avant, est toujours animé par la volonté de mettre du volume à son jeu, de la vitesse, mais toujours autant de déchet avec trois en-avant (50e, 54e, 59e). Mais les Alpins poursuivent avec la même détermination à revenir au tableau d’affichage. Ils le font une première fois par la botte de Max Clément (56e) : 8-13. Puis, nous allons assister à un sacré numéro de Bastien Soury, qui après un maul, s’en détache avec la rage, casse deux placages, passe les bras, transmet à Eric Escande en pleine vitesse. Celui-ci négocie un magnifique deux contre et donne à Wilfried Hulleu qui termine dans l’en-but après une belle acrobatie ! 13-13 ; Ouf, on respire un peu. Le public rugit de plaisir. Patrick Pézery fait comprendre à ses joueurs que tout se joue dans la tête.
En bon capitaine qui montre la voie, Antonin Berruyer gratte un ballon au sol et obtient une pénalité à 30 mètres légèrement en coin, transformée par Max Clément qui ne tremble pas. Pour la première fois, Grenoble passe devant au score : 16-13 (67e) et domine très largement les débats. On ne reverra plus les Landais au-delà de la ligne médiane. Grenoble pousse pour tuer le match définitivement. Dans le money time(76e), une nouvelle offensive fait entrer les Isérois dans la zone de marque. Max Clément prolonge l’action par une passe d’un long jeu au pied pour Thomas Lainault. Malheureusement, Thomas fait tomber le ballon ! Je n’ai d’ailleurs pas compris cette longue passe au pied alors que les avants grenoblois avançaient par le jeu de ping and go, pourquoi ne pas avoir insister ? La délivrance survient à la toute dernière minute par une nouvelle pénalité marquée par Max Clément. 19-13 ! Mais qui ce fut dur ! Vraiment une victoire aux forceps. Grenoble n’a pas réussi à maîtrise son jeu. Il y avait les intentions, la volonté, de l’engagement, c’est indéniable, mais la finition n’était pas au rendez-vous. J’ai compté 13 en-avant sur des belles offensives durant les 80 minutes. L’entrée du banc aura fait du bien, aura apporté de l’énergie, notamment avec les deux percées de Bastien Soury, les avancées sur les mauls. Bref, un succès par un trou de « Soury ».
Les statistiques de la deuxième mi-temps :
- Touches (Grenoble) :6, 100% de réussite !
- Touche (Dax) :3, 2 ballons perdus.
- Mêlée (Grenoble) : 3, aucune pénalité.
- Mêlée (Dax) : 9, trois pénalités contre Grenoble.
- Pénalité : 4 contre Grenoble, 6 contre Dax.
On a retrouvé la bonne défense et de la discipline (8 fautes au total).
Très bonne conquête en touche, moins bien en mêlée, surtout en deuxième mi-temps.
Des joueurs qui n’avaient pas réussi leur entrée à Aurillac, ont su réagir ! Bravo à eux.
Gros point noir : le manque de maîtrise en attaque malgré les très bonnes intentions. Cela finira bien par payer.
Photos : FCG
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