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- 25 Mars 2021
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2 mois quasiment de compétition, ici, chez nous en France.
2 mois durant lesquels on a pu voir de nombreux matchs serrés, déséquilibrés, haletants ou... pas.
J'ai un sentiment mitigé sur cette coupe du monde.
Sportif tout d'abord, car la France, notre équipe de France, n'est pas devenue championne du monde à domicile. Notre EDF n'est toujours pas championne du monde. Pourtant, c'était l'année idéale : en France, avec une génération dorée et un staff sûr de ses connaissances. On arrivait pour cette compétition, en ayant perdu 1 match sur les 24 derniers joués (il me semble) et puis, pshiiit, battus d'un petit point en 1/4 de finale par les futurs rois du monde rugbystique.
Des Sud-Af qui ont donc gardé leur titre acquis 4 ans plus tôt au Japon.
Déception française et souffle qui retombe, enfin pour moi, après cette défaite qui soulèvera la polémique de l'arbitrage.
L'arbitrage, c'est évidemment le 2ème point qui alimente cette coupe du monde : vidéo, pas vidéo, bunker ou pas bunker, jaune ou rouge, un coup oui, un coup non, bref on ne sait pas trop ce qui va se passer lorsqu'on regarde un match de rugby. Les arbitres, avec un s, ils sont nombreux, même avec l'appui de la technologie, ne savent pas, ne savent plus, comment arbitrer. Ils sont sous la pression, comme tout corps arbitral et dans n'importe quel sport, mais en plus doivent s'adapter, encore et toujours, aux très nombreuses règles de ce sport qui évolue sans cesse. La vitesse du jeu, la puissance physique de ce sport de combat joué par des professionnels préparés, entrainés, programmés pour vaincre et réciter toutes les combinaisons apprises, toutes les défenses adaptées au jeu de adversaire et appliquer la tactique réfléchie à l'avance par les entraineurs.
Le rugby d'avant, avec le french flair, des Codorniou, Blanco et autres Sella, n'a plus vraiment lieu d'être. Aujourd'hui, on appelle cela "jour dans le désordre". Et c'est dans le désordre que les arbitres ont parfois du mal à suivre car ça va vite, très vite. En avant, inertie, déblayages puissants voire dangereux (placage crocodile), 4 appuis, cyniques sont les termes qui remplacent petits à petits, les cad-deb, les prises d'intervalle ou les mêlées enfoncées à 5 mètres de la ligne.
L'arbitrage du Nord, celui du Sud, et oui, nous sommes sans doute le seul sport ou l'arbitrage n'est pas le même suivant le lieu ou l'on joue ou suivant la nationalité de celui qui arbitre !! On veut faire une nouvelle compétition avec tout ça ? Nord et Sud ? Bon courage et nouvelles polémiques à venir qui feront vendre du papier aux journalistes et rempliront les pages des réseaux sociaux et autres forums de supporters.
L'ambiance de cette Coupe du Monde m'a parut des plus enjouée, des plus fraternelle et des plus colorées. Pour avoir eu la chance d'être au stade Vélodrome pour le match France/Namibie, j'ai été surpris et ravis de l'ambiance autour et dans le stade. Les supporters français, quel que soit leur accent, quel que soit leur plat favori, cassoulet, raclette, chicon ou galette-saucisse, étaient tous potes, étaient tous contents d'être là à vivre un évènement unique qui fait ressortir que le rugby, en France, a pris une évitable ampleur.
Rajoutez à cela, les supporters des pays jouant la CDM. Tous, certains venus de l'autre bout du monde, ont mis l'ambiance, de la couleur dans les stades et dans les coeurs de touts ceux venus voir du rugby ! Une véritable fête, avant et après les matchs. Pour cela, cette CDM est une réussite.
La fraicheur de ces équipes dites tiers 2. Portugal, Géorgie, Uruguay, Chili pour ne citer qu'elles, ont amené de la folie dans le jeu et du désordre dans la hiérarchie mondiale. Ce fameux désordre que l'on appelle désormais ainsi lorsque les joueurs prennent des initiatives et sortent des carcans du tableau noir.
Pourra-t-on surfer sur cette compétition en donnant envie à des gamins de jouer au rugby ? C'est à la fédération, aux clubs et à nous supporters de faire que notre sport soit et devienne un sport majeur dans le monde, ce qui n'est pas encore le cas.
Je rêve, de ces ambiances autour du stade des alpes les soirs de matchs, je rêve de ces initiatives de jeu sur la pelouse et je rêve d'une effervescence autour du FCG avec de l'ambiance, de la fraternité et de la solidarité.
Cependant, mon rêve ultime, c'est de voir le capitaine de l’Équipe de France, soulever le trophée Webb Ellis. Il va falloir attendre 4 ans pour espérer pendant 2 mois que ce rêve se réalise. 4 ans pendant lesquels, les règles vont évoluer, les arbitres vont suivre ou essayer de le faire, les équipes vont de préparer, se programmer, travailler et calculer et les supporters vont économiser pour espérer être dans les tribunes, en couleur avec les "potes" adverses.
I have a dream avait dit un jour Martin Luther King. Le mien c'est de continuer à vivre des émotions grâce au sport que j'aime en souhaitant qu'il reste le sport que j'aime, celui des valeurs, des casques de toutes les couleurs, du public mélangé, des équipes du monde entier et d'une équipe de France sacrée.
Un point c'est tout !
Et vous ? qu'en pensez-vous ?
2 mois durant lesquels on a pu voir de nombreux matchs serrés, déséquilibrés, haletants ou... pas.
J'ai un sentiment mitigé sur cette coupe du monde.
Sportif tout d'abord, car la France, notre équipe de France, n'est pas devenue championne du monde à domicile. Notre EDF n'est toujours pas championne du monde. Pourtant, c'était l'année idéale : en France, avec une génération dorée et un staff sûr de ses connaissances. On arrivait pour cette compétition, en ayant perdu 1 match sur les 24 derniers joués (il me semble) et puis, pshiiit, battus d'un petit point en 1/4 de finale par les futurs rois du monde rugbystique.
Des Sud-Af qui ont donc gardé leur titre acquis 4 ans plus tôt au Japon.
Déception française et souffle qui retombe, enfin pour moi, après cette défaite qui soulèvera la polémique de l'arbitrage.
L'arbitrage, c'est évidemment le 2ème point qui alimente cette coupe du monde : vidéo, pas vidéo, bunker ou pas bunker, jaune ou rouge, un coup oui, un coup non, bref on ne sait pas trop ce qui va se passer lorsqu'on regarde un match de rugby. Les arbitres, avec un s, ils sont nombreux, même avec l'appui de la technologie, ne savent pas, ne savent plus, comment arbitrer. Ils sont sous la pression, comme tout corps arbitral et dans n'importe quel sport, mais en plus doivent s'adapter, encore et toujours, aux très nombreuses règles de ce sport qui évolue sans cesse. La vitesse du jeu, la puissance physique de ce sport de combat joué par des professionnels préparés, entrainés, programmés pour vaincre et réciter toutes les combinaisons apprises, toutes les défenses adaptées au jeu de adversaire et appliquer la tactique réfléchie à l'avance par les entraineurs.
Le rugby d'avant, avec le french flair, des Codorniou, Blanco et autres Sella, n'a plus vraiment lieu d'être. Aujourd'hui, on appelle cela "jour dans le désordre". Et c'est dans le désordre que les arbitres ont parfois du mal à suivre car ça va vite, très vite. En avant, inertie, déblayages puissants voire dangereux (placage crocodile), 4 appuis, cyniques sont les termes qui remplacent petits à petits, les cad-deb, les prises d'intervalle ou les mêlées enfoncées à 5 mètres de la ligne.
L'arbitrage du Nord, celui du Sud, et oui, nous sommes sans doute le seul sport ou l'arbitrage n'est pas le même suivant le lieu ou l'on joue ou suivant la nationalité de celui qui arbitre !! On veut faire une nouvelle compétition avec tout ça ? Nord et Sud ? Bon courage et nouvelles polémiques à venir qui feront vendre du papier aux journalistes et rempliront les pages des réseaux sociaux et autres forums de supporters.
L'ambiance de cette Coupe du Monde m'a parut des plus enjouée, des plus fraternelle et des plus colorées. Pour avoir eu la chance d'être au stade Vélodrome pour le match France/Namibie, j'ai été surpris et ravis de l'ambiance autour et dans le stade. Les supporters français, quel que soit leur accent, quel que soit leur plat favori, cassoulet, raclette, chicon ou galette-saucisse, étaient tous potes, étaient tous contents d'être là à vivre un évènement unique qui fait ressortir que le rugby, en France, a pris une évitable ampleur.
Rajoutez à cela, les supporters des pays jouant la CDM. Tous, certains venus de l'autre bout du monde, ont mis l'ambiance, de la couleur dans les stades et dans les coeurs de touts ceux venus voir du rugby ! Une véritable fête, avant et après les matchs. Pour cela, cette CDM est une réussite.
La fraicheur de ces équipes dites tiers 2. Portugal, Géorgie, Uruguay, Chili pour ne citer qu'elles, ont amené de la folie dans le jeu et du désordre dans la hiérarchie mondiale. Ce fameux désordre que l'on appelle désormais ainsi lorsque les joueurs prennent des initiatives et sortent des carcans du tableau noir.
Pourra-t-on surfer sur cette compétition en donnant envie à des gamins de jouer au rugby ? C'est à la fédération, aux clubs et à nous supporters de faire que notre sport soit et devienne un sport majeur dans le monde, ce qui n'est pas encore le cas.
Je rêve, de ces ambiances autour du stade des alpes les soirs de matchs, je rêve de ces initiatives de jeu sur la pelouse et je rêve d'une effervescence autour du FCG avec de l'ambiance, de la fraternité et de la solidarité.
Cependant, mon rêve ultime, c'est de voir le capitaine de l’Équipe de France, soulever le trophée Webb Ellis. Il va falloir attendre 4 ans pour espérer pendant 2 mois que ce rêve se réalise. 4 ans pendant lesquels, les règles vont évoluer, les arbitres vont suivre ou essayer de le faire, les équipes vont de préparer, se programmer, travailler et calculer et les supporters vont économiser pour espérer être dans les tribunes, en couleur avec les "potes" adverses.
I have a dream avait dit un jour Martin Luther King. Le mien c'est de continuer à vivre des émotions grâce au sport que j'aime en souhaitant qu'il reste le sport que j'aime, celui des valeurs, des casques de toutes les couleurs, du public mélangé, des équipes du monde entier et d'une équipe de France sacrée.
Un point c'est tout !
Et vous ? qu'en pensez-vous ?
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