Bonjour la team du raffut alpin
voici mon débrief de la finale
Nouvelle opportunité loupée
Pour cette finale, Grenoble n’a pas encore réussi à vaincre sa malédiction. Mais quand même, trois finales jouées de suite et trois finales perdues !! Alors que l’écart entre les deux équipes n’est pas énorme. Seulement voilà, cette fois-ci, Grenoble perd le match sur de la fébrilité et des erreurs stratégiques, et ajouter à cela une bévue monumentale ! Décidément, Grenoble n’y arrive pas. Je suis très déçu pour tous les joueurs, le staff, les bénévoles, ils n’ont pas réussi à se payer de leur saison régulière totalement réussie.
J’ai revu le match calmement en essayant de comprendre si mon impression du match vu des tribunes était la bonne ou pas.
Voici les points qui expliquent le résultat final à mon humble avis.
Première mi-temps : fébrilité grenobloise contre pragmatisme montalbanais
La fébrilité grenobloise se traduit par un nombre invraisemblable de pertes du ballon.
1e et 7e : deux passes dans le vide pour deux attaques intéressantes, on ne voyait plus cela en fin de saison.
11e : perte du ballon sur une belle séquence de possession ! Cela peut arriver en saison régulière mais pas le jour de la finale, même si cela survient à chaque match. En début de match, il faut se payer et prendre l’ascendant psychologique et ne pas donner d’espoir à l’adversaire.
13e : on lâche un ballon au pied, je ne comprends pas pourquoi on ne continue pas à jouer à venir taper dans la défense, les joueurs sont frais, sont dans l’avancée, le jeu peut rebondir derrière ce long temps de possession, on peut peut-être récupérer une pénalité, mais pourquoi rendre le ballon sur une possession ?
21e les Grenoblois viennent d’obtenir un splendide 50-22, c’est la grosse occasion pour se payer, on fait tomber le ballon dans le maul ! Incroyable ce manque de justesse technique le jour j où tout se joue sur du détail.
En vingt minutes de jeu où Grenoble a 6 séquences, les joueurs marquent 6 points, cela n’est pas cher payé pour tant d’efforts.
Pour Montauban, plus réaliste que cela, il n’y a pas.
A la 25e, Grenoble perd encore un ballon d’attaque, contre-attaque de Montauban, qui vient pour la première fois en zone de marque ! Pénalité, 3 points
29e, nouvelle séquence de Montauban, Grenoble commet une faute au sol largement évitable, 3 points donnés en face des perches.
32e, nouvelle perte de balle sur attaque Grenoble pour une passe sur un pas compliquée et qui était trop risquée. Pas de conséquence immédiate.
35e, Grenoble se fait contrer un dégagement au pied mal tapé (trop bas), on ne trouve pas la touche lors du dégagement, la défense grenobloise est fortement consommée sur un côté, les Montalbanais déplacent le ballon à l’opposé, c’est logique. La défense converge vers le jeu montalbanais, il se crée des décalages côté opposé, Montauban a compris, exploite les espaces et le surnombre, essai Montauban, troisième incursion dans la zone de marque.
39e, nouvelle pénalité de Grenoble (seulement la troisième, ce qui est peu, alors que Montauban en a 4), pénaltouche, drop de Bosviel sur le gong ! 6-14.
4 ballons joués dans les 25 m pour Montauban (deux pénalités, un essai, un drop= 14 points, une transformation loupée) et sur les 4 ballons, ils proviennent de ballons perdus sur des attaques de Grenoble.
Là, je me suis dit, mais où est l’équipe de Grenoble qu’on a vu contre Aix, capable de tenir le ballon sur de longue séquence terminant dans l’en-but. Ce que Julien Farnoux fera comprendre à ses coéquipiers dans le vestiaire où les avants courent beaucoup trop et le jeu de trois-quarts en dessous du plan de jeu habituel.
Score logique : 6-14 et agaçant ! On ne retrouve pas le niveau de jeu du leader. Montauban, sur ses attaques s’est fait contrer à chaque fois, n’a pas pu avancer, mais exploite les pertes du ballon de Grenoble pour scorer.
Les statistiques de la première mi-temps : (j’espère ne rien avoir oublié)
Touches (Grenoble) :5, aucune perte.
Touche (Montauban) : 4, aucun ballon perdu.
Mêlée (Grenoble) : 3, un bras cassé contre Montauban.
Mêlée (Montauban) :4, une pénalité contre Montauban.
Pénalité : 3 contre Grenoble et 4 contre Montauban.
Deuxième mi-temps : les mauvais choix durant la période de domination
Le début de l’entame du seconde acte commence par une nouvelle perte du ballon, contre-attaque, essai de Montauban : 6-21, cela sent le match plié si Grenoble ne réagit pas.
Grenoble réagit bien et revient dans le match (47e, 13-21) tout reste possible. Survient alors une période de domination des Isérois comportant des choix discutables.
49e, mauvais choix (mais je peux me tromper, c’est mon humble avis), pourquoi tenter de jouer un ballon au pied pour Hulleu sur l’aile avec l’incertitude de le récupérer, alors qu’il y a potentiellement un deux contre un si on fixe bien la défense.
51e, personnellement, je trouve qu’on ne fixe pas assez, on joue trop vite sur les extérieurs où l’attaque se retrouve à jouer un trois contre trois sans beaucoup de vitesse avec du jeu à plat.
57e Grosse séquence de pilonnage à rien de la ligne, Barnabé Couilloud tente d’y aller seul face à des gros, pourquoi pas un nouveau temps de jeu pour consommer les gros porteurs d’en-face alors que on est sur une phase dynamique avec des ballons qui ressortent vite et un avantage pour Grenoble. On doit marquer coûte que coûte un essai et pas seulement trois points, cela aurait fait 20 à 21 avec encore vingt minutes de jeu et des Montalbanais qui lâchaient le match par la vitesse et l’énergie des finisseurs grenoblois (très belle rentrée de Nansen).
64e , Sam tente un drop qui ne s’impose pas, on est sur une phase dynamique, il faut aller chercher l’essai face à des Montalbanais qui souffrent.
66e, avantage pour Grenoble, pourquoi on ne continue pas la phase dynamique ? Barnabé tente une passe au pied difficile à récupérer pour un joueur au milieu de trois ou quatre défenseurs, il faut continuer d’insister puisqu’on a un avantage ! Derrière, Sam loupe la pénalité qui est largement dans ses cordes, et surtout ce qui aurait permis de reprendre l’avantage et de metre un coup au moral de l’adversaire qui était sur un temps faible.
70e : Montauban qui ne tente plus rien, renvoie encore une fois le ballon au pied, Sam, de ses 22 m, le réexpédie alors qu’il y a un gros coup à jouer sur les extérieurs (5 contre 2 !) le score est de 19-21, il faut aller jouer chez eux en tenant le ballon et pourquoi pas marquer un essai, il y avait la place pour ou pourquoi pas récupérer une pénalité bien placée.
72e, perte d’un ballon d’attaque de Grenoble, faute au sol de Grenoble sur la possession de Montauban (la deuxième de la seconde période !!) et trois points de plus. Sur les 23 minutes de possession de Grenoble (48e à la 71e), deux pénalités loupées ainsi qu’un drop, 9 points laissés en route. La messe est dite, mais à 19 à 24, il y a encore un petit espoir.
74e, Romain Trouilloud perce, mais il n’en peut plus physiquement, il se débarrasse du ballon au pied tentant une passe trop forte pour Victor Guillaumond. Pourquoi ne pas attendre le soutien en essayant de rester de debout pour une passe.
77e, deux pénalités coup pour coup pour Grenoble, on tente la deuxième à la main, pourquoi pas, et là, la méga faute technique qui m’a mis hors de moi ! Elie ne tape pas dans le ballon avec son pied pour jouer la pénalité selon la règle, mais quelle erreur ! On voit toute la détresse du banc grenoblois qui se lit dans tous les regards. Fin du match et beaucoup de regrets !
Les statistiques de la deuxième mi-temps :
Touches (Grenoble) :3, un ballon perdu lourd de conséquence.
Touche (Montauban) : 5, trois ballons perdus.
Mêlée (Grenoble) : 2, un bras cassé contre Grenoble.
Mêlée (Montauban) :2, aucune faute.
Pénalité : 1 contre Grenoble et 6 contre Montauban.
Quand on voit les statistiques de la seconde période avec une seule pénalité et trois ballons volés en touche, il y a de quoi devenir fou de rage et ne pas comprendre comment expliquer toutes ces occasions vendangées.
Pour l’arbitrage :
Pour le plaquage sur l’épaule de Sam, il y a faute et l’arbitre aurait dû mettre un carton à minima jaune. Sam n’a pas joué avec tous ses moyens, est-ce que cela explique certains de ses mauvais choix ?
Sur l’en-avant (volontaire ou pas de Mouchous) difficile à dire, le ballon lui arrive sur la main.
Quatre pénalités de suite de Montauban dans des zones de marque, un jaune doit tomber !
voici mon débrief de la finale
Nouvelle opportunité loupée
Pour cette finale, Grenoble n’a pas encore réussi à vaincre sa malédiction. Mais quand même, trois finales jouées de suite et trois finales perdues !! Alors que l’écart entre les deux équipes n’est pas énorme. Seulement voilà, cette fois-ci, Grenoble perd le match sur de la fébrilité et des erreurs stratégiques, et ajouter à cela une bévue monumentale ! Décidément, Grenoble n’y arrive pas. Je suis très déçu pour tous les joueurs, le staff, les bénévoles, ils n’ont pas réussi à se payer de leur saison régulière totalement réussie.
J’ai revu le match calmement en essayant de comprendre si mon impression du match vu des tribunes était la bonne ou pas.
Voici les points qui expliquent le résultat final à mon humble avis.
Première mi-temps : fébrilité grenobloise contre pragmatisme montalbanais
La fébrilité grenobloise se traduit par un nombre invraisemblable de pertes du ballon.
1e et 7e : deux passes dans le vide pour deux attaques intéressantes, on ne voyait plus cela en fin de saison.
11e : perte du ballon sur une belle séquence de possession ! Cela peut arriver en saison régulière mais pas le jour de la finale, même si cela survient à chaque match. En début de match, il faut se payer et prendre l’ascendant psychologique et ne pas donner d’espoir à l’adversaire.
13e : on lâche un ballon au pied, je ne comprends pas pourquoi on ne continue pas à jouer à venir taper dans la défense, les joueurs sont frais, sont dans l’avancée, le jeu peut rebondir derrière ce long temps de possession, on peut peut-être récupérer une pénalité, mais pourquoi rendre le ballon sur une possession ?
21e les Grenoblois viennent d’obtenir un splendide 50-22, c’est la grosse occasion pour se payer, on fait tomber le ballon dans le maul ! Incroyable ce manque de justesse technique le jour j où tout se joue sur du détail.
En vingt minutes de jeu où Grenoble a 6 séquences, les joueurs marquent 6 points, cela n’est pas cher payé pour tant d’efforts.
Pour Montauban, plus réaliste que cela, il n’y a pas.
A la 25e, Grenoble perd encore un ballon d’attaque, contre-attaque de Montauban, qui vient pour la première fois en zone de marque ! Pénalité, 3 points
29e, nouvelle séquence de Montauban, Grenoble commet une faute au sol largement évitable, 3 points donnés en face des perches.
32e, nouvelle perte de balle sur attaque Grenoble pour une passe sur un pas compliquée et qui était trop risquée. Pas de conséquence immédiate.
35e, Grenoble se fait contrer un dégagement au pied mal tapé (trop bas), on ne trouve pas la touche lors du dégagement, la défense grenobloise est fortement consommée sur un côté, les Montalbanais déplacent le ballon à l’opposé, c’est logique. La défense converge vers le jeu montalbanais, il se crée des décalages côté opposé, Montauban a compris, exploite les espaces et le surnombre, essai Montauban, troisième incursion dans la zone de marque.
39e, nouvelle pénalité de Grenoble (seulement la troisième, ce qui est peu, alors que Montauban en a 4), pénaltouche, drop de Bosviel sur le gong ! 6-14.
4 ballons joués dans les 25 m pour Montauban (deux pénalités, un essai, un drop= 14 points, une transformation loupée) et sur les 4 ballons, ils proviennent de ballons perdus sur des attaques de Grenoble.
Là, je me suis dit, mais où est l’équipe de Grenoble qu’on a vu contre Aix, capable de tenir le ballon sur de longue séquence terminant dans l’en-but. Ce que Julien Farnoux fera comprendre à ses coéquipiers dans le vestiaire où les avants courent beaucoup trop et le jeu de trois-quarts en dessous du plan de jeu habituel.
Score logique : 6-14 et agaçant ! On ne retrouve pas le niveau de jeu du leader. Montauban, sur ses attaques s’est fait contrer à chaque fois, n’a pas pu avancer, mais exploite les pertes du ballon de Grenoble pour scorer.
Les statistiques de la première mi-temps : (j’espère ne rien avoir oublié)
Touches (Grenoble) :5, aucune perte.
Touche (Montauban) : 4, aucun ballon perdu.
Mêlée (Grenoble) : 3, un bras cassé contre Montauban.
Mêlée (Montauban) :4, une pénalité contre Montauban.
Pénalité : 3 contre Grenoble et 4 contre Montauban.
Deuxième mi-temps : les mauvais choix durant la période de domination
Le début de l’entame du seconde acte commence par une nouvelle perte du ballon, contre-attaque, essai de Montauban : 6-21, cela sent le match plié si Grenoble ne réagit pas.
Grenoble réagit bien et revient dans le match (47e, 13-21) tout reste possible. Survient alors une période de domination des Isérois comportant des choix discutables.
49e, mauvais choix (mais je peux me tromper, c’est mon humble avis), pourquoi tenter de jouer un ballon au pied pour Hulleu sur l’aile avec l’incertitude de le récupérer, alors qu’il y a potentiellement un deux contre un si on fixe bien la défense.
51e, personnellement, je trouve qu’on ne fixe pas assez, on joue trop vite sur les extérieurs où l’attaque se retrouve à jouer un trois contre trois sans beaucoup de vitesse avec du jeu à plat.
57e Grosse séquence de pilonnage à rien de la ligne, Barnabé Couilloud tente d’y aller seul face à des gros, pourquoi pas un nouveau temps de jeu pour consommer les gros porteurs d’en-face alors que on est sur une phase dynamique avec des ballons qui ressortent vite et un avantage pour Grenoble. On doit marquer coûte que coûte un essai et pas seulement trois points, cela aurait fait 20 à 21 avec encore vingt minutes de jeu et des Montalbanais qui lâchaient le match par la vitesse et l’énergie des finisseurs grenoblois (très belle rentrée de Nansen).
64e , Sam tente un drop qui ne s’impose pas, on est sur une phase dynamique, il faut aller chercher l’essai face à des Montalbanais qui souffrent.
66e, avantage pour Grenoble, pourquoi on ne continue pas la phase dynamique ? Barnabé tente une passe au pied difficile à récupérer pour un joueur au milieu de trois ou quatre défenseurs, il faut continuer d’insister puisqu’on a un avantage ! Derrière, Sam loupe la pénalité qui est largement dans ses cordes, et surtout ce qui aurait permis de reprendre l’avantage et de metre un coup au moral de l’adversaire qui était sur un temps faible.
70e : Montauban qui ne tente plus rien, renvoie encore une fois le ballon au pied, Sam, de ses 22 m, le réexpédie alors qu’il y a un gros coup à jouer sur les extérieurs (5 contre 2 !) le score est de 19-21, il faut aller jouer chez eux en tenant le ballon et pourquoi pas marquer un essai, il y avait la place pour ou pourquoi pas récupérer une pénalité bien placée.
72e, perte d’un ballon d’attaque de Grenoble, faute au sol de Grenoble sur la possession de Montauban (la deuxième de la seconde période !!) et trois points de plus. Sur les 23 minutes de possession de Grenoble (48e à la 71e), deux pénalités loupées ainsi qu’un drop, 9 points laissés en route. La messe est dite, mais à 19 à 24, il y a encore un petit espoir.
74e, Romain Trouilloud perce, mais il n’en peut plus physiquement, il se débarrasse du ballon au pied tentant une passe trop forte pour Victor Guillaumond. Pourquoi ne pas attendre le soutien en essayant de rester de debout pour une passe.
77e, deux pénalités coup pour coup pour Grenoble, on tente la deuxième à la main, pourquoi pas, et là, la méga faute technique qui m’a mis hors de moi ! Elie ne tape pas dans le ballon avec son pied pour jouer la pénalité selon la règle, mais quelle erreur ! On voit toute la détresse du banc grenoblois qui se lit dans tous les regards. Fin du match et beaucoup de regrets !
Les statistiques de la deuxième mi-temps :
Touches (Grenoble) :3, un ballon perdu lourd de conséquence.
Touche (Montauban) : 5, trois ballons perdus.
Mêlée (Grenoble) : 2, un bras cassé contre Grenoble.
Mêlée (Montauban) :2, aucune faute.
Pénalité : 1 contre Grenoble et 6 contre Montauban.
Quand on voit les statistiques de la seconde période avec une seule pénalité et trois ballons volés en touche, il y a de quoi devenir fou de rage et ne pas comprendre comment expliquer toutes ces occasions vendangées.
Pour l’arbitrage :
Pour le plaquage sur l’épaule de Sam, il y a faute et l’arbitre aurait dû mettre un carton à minima jaune. Sam n’a pas joué avec tous ses moyens, est-ce que cela explique certains de ses mauvais choix ?
Sur l’en-avant (volontaire ou pas de Mouchous) difficile à dire, le ballon lui arrive sur la main.
Quatre pénalités de suite de Montauban dans des zones de marque, un jaune doit tomber !