Hello la team du Raffut alpin, voici mon débrief.
Bonne lecture et à vos commentaires.
Comme un goût d’inachevé
Pour démarrer le troisième bloc du Pro D2, les Grenoblois recevaient les Basques du Biarritz Olympique avec l’intention d’enclencher une spirale positive dans la durée. Lors de la dernière rencontre contre le leader vannetais, à Rennes dans un stade plein comme un œuf, les hommes du duo Jeff Dubois-Patrick Pézery avaient laissé entrevoir un rugby bien plus mordant capable de résister aux Vannetais et de leur poser bien des problèmes, notamment en seconde période au cours de laquelle, les Grenoblois auraient pu rafler la mise pour peu qu’ils aient été bien plus pragmatiques et patients dans les zones de marque.
Maintenant, que le nouveau message de Jeff Dubois commence à créer une nouvelle dynamique, beaucoup de supporters grenoblois espèrent revivre les moments forts de la saison dernière. Et au moment de recevoir une équipe du BO, qui pose des problèmes à toutes les équipes lors de ses derniers déplacements, Patrick Pézery sait que ce premier rendez-vous sera très important : « Cette reprise est un moment charnière, on reçoit une belle équipe. Il faut qu’on soit à la hauteur de ce rendez-vous. » Beaucoup de joueurs reviennent de blessure, la concurrence pour gagner sa place sur la feuille de match va sans doute les amener à monter le curseur de l’exigence. Et Patrick d’ajouter : « Si on veut changer de statut, il va falloir engranger au moins une série pour prétendre à autre chose. »
Une domination en manque de récompense
Pour le moins que l’on puisse dire, les Grenoblois prennent le match par le bon bout et veulent très vite imposer trois séquences de possession dans les premières minutes sans pour autant déborder la défense biarrote qui veuille au grain arrivant à ralentir les sorties du ballon des rucks. Néanmoins, Giorgi Pertaia, bien placé, arrive à franchir et perce sur 15m, le jeu rebondit et poursuit son avancée. Malheureusement, la belle séquence est stoppée par un en-avant à l’entrée des 22m (5e). Malgré leur domination, ce sont les Basques qui ouvrent le score (9e, 0-3). Sans s’affoler, Grenoble poursuit sa domination en mettant beaucoup d’énergie, mais cafouille deux bons ballons en touche. Pour le troisième, ce sera le bon. Touche à quatre, très bonne déviation de Thibault Martel pour son demi-de mêlée qui lance un mouvement grand côté. Max Clément, reverse le jeu, adresse son ballon à Julien Hériteau, qui lance Hugo Trouilloud qui attaque la ligne avec à ses côtés Thibault Martel. Magnifique passe main-main entre les deux joueurs. Thibault d’une magnifique course prend l’intervalle, allonge sa foulée et termine dans l’en-but ! Quelle belle combinaison (19e, 7-3).
L’euphorie retombe aussi vite qu’elle est montée. Les Grenoblois loupent leur sortie de camp et se font pénaliser. Biarritz, qui vient quasiment pour la première fois dans les 22m, choisit la pénaltouche, se montre d’une efficacité remarquable, puisqu’il marque leur premier essai en bout de ligne côté opposé à la touche. (22e 7-8). Tout est à refaire pour les hommes de Jeff Dubois qui se montrent bien trop fébriles sur cette sortie de camp. Biarritz sort parfaitement de son camp en envoyant le ballon proche de la ligne des 50m. Bastien Soury trouve parfaitement en fond de touche Thibault Martel, qui dévie le ballon pour Éric Escande. Nouveau lancement de jeu avec une rapide circulation du ballon. Les trois-quarts isérois décident de prolonger au pied dans le dos de la défense biarrote. Le tout jeune ailier, Hugo Avogadro met la pression sur l’arrière basque qui passe en catastrophe à un de ses coéquipiers qui a déjà la pression sur le dos d’Hugo Trouilloud, qui lui fait tomber le ballon. Cafouillage dans l’en-but, Julien Farnoux a bien suivi et aplatit. On pense que l’essai sera refusé pour un en-avant d’Hugo, mais en fait, il n’en est rien. Essai validé à la vidéo. Avec cet essai « gagnolesque », Grenoble reprend le score seulement trois minutes après l’avoir perdu (25e ,14-8). Cette fois-ci la sortie de camp est parfaite avec un ballon qui va au-delà de la ligne des 50m ! Dans le dernier quart d’heure, le jeu baisse en intensité du côté des Grenoblois avec des ballons d’attaque perdu (32e, soutien en retard, 36e pénaltouche à 5m perdue), et une faute bête du capitaine Antonin Berruyer permet aux Biarrots de marquer trois nouveaux points pour leur troisième entrée dans la zone de marque ! (39e, 14-11). Ce sera le score à la pause.
Tout au long de ces quarante premières minutes, Grenoble a joué la plupart du temps dans le camp des Basques, est rentré plusieurs fois dans la zone de marque sans pour autant scorer à chaque fois. Beaucoup de jeu en direction des ailiers, et sans doute trop, avec du retard au soutien (32e), pas assez du jeu dans l’axe alors que Mathis Baret, Thibault Martel, la première ligne progressaient bien ballon en main. Belle domination en mêlée (deux pénalités à une). La touche perd encore un très bon ballon sur une pénaltouche à 5m ! (C’est le point faible de l’alignement à proximité de la ligne).
Les statistiques de la première mi-temps :
Touches (Grenoble) :9, deux ballons perdus (dont un sur pénaltouche à 5m).
Touche (BO) : 7, un ballon perdu et une faute grenobloise dans l’alignement.
Mêlée (Grenoble) : 3, une pénalité contre BO.
Mêlée (BO) :3, une pénalité contre le BO et contre Grenoble.
Pénalité : 7 contre Grenoble, 4 contre Biarritz.
Manque de précision pour un bonus
Contrairement aux mauvais retours des vestiaires, celui-ci sera de bonne facture, malgré une première munition perdue lors de la première touche. Sur un ballon dégagé au pied du BO, Max Clément relance depuis son camp, alerte son arrière, qui d’un crochet se débarrasse d’un défenseur, franchit et prend de vitesse la défense basque. Un boulevard s’offre à lui, il a des joueurs à sa droite et à sa gauche, mais préfère prolonger au pied pour Hugo Avogadro qui file comme une fusée dans son couloir. Hugo ne peut récupérer le ballon, mais projette le dernier défenseur biarrot qui s’en est emparé dans l’en-but. Mêlée pour Grenoble à 5m ! La première ligne iséroise met la misère à sa vis-à-vis pénalisée à trois reprises. Un premier essai refusé pour en-avant, à la troisième tentative, ce sera la bonne pour Mathis Baret qui, tout en puissance, franchit et s’écroule dans l’en-but (46e, 21-11).
Comme en première période, la sortie de camp est loupée. En-avant, mêlée, bras cassé contre Grenoble, vite joué par les Basques, qui au bout de deux minutes de Pick and go finissent dans l’en-but (52e, 21-18). Tout est à refaire pour les hommes de Jeff Dubois qui n’ont plus que trois unités d’avance. Grenoble connaît alors un moment de flottements avec de nombreux ballons perdus (56e, pénaltouche à 5m ! 58e, en-avant, deux pénalités coup sur coup ,59 et 60e). Malgré ces fautes, Grenoble occupe toujours le camp biarrot et obtient une pénalité sur mêlée fermée. En bon capitaine, Antonin Berruyer avait signalé des poussées pas très académiques du pilier droit, qui justement a été pénalisé. Les Grenoblois choisissent la pénaltouche à 5m, qui, parfaitement jouée pousse les Biarrots à la faute (3 de suite !), sanctionné d’un carton jaune. Mêlée à 5m. Richard Hardwick s’empare du ballon derrière son pack qui progresse inexorablement vers l’en-but et s’écroule derrière la ligne ! Même essai que son compère Mathis Baret qui avait été remplacé quelques minutes auparavant. (67e, 28-18). Quatre essais à deux, il n'en faut plus qu’un pour le bonus offensif. De plus, Grenoble joue en supériorité numérique. Tout est possible alors.
Malheureusement, il n’en sera rien en raison d’un manque de précision. Suite à une pénalité contre Biarritz, Marc Palmier loupe son coup de pied et ne trouve pas la touche. Contre -attaque des Basques qui remontent rapidement le ballon. Série de Pick and go, fatals aux Grenoblois qui sont pénalisés. Pénaltouche, essai du BO, c’est du cousu main. (76e,28-25) Grosse angoisse et beaucoup de stress dans le camp grenoblois pour cette fin de rencontre qui devient irrespirable. Comme lors de leur première victoire à l’extérieur à Angoulême, est-ce que les hommes de Boris Brouhraoua vont réussir à s’imposer dans les dernières secondes ?
Les Grenoblois ne veulent en aucun cas chuter une deuxième fois à domicile. Ils repartent dans le camp des Biarrots, qui commettent un en-avant volontaire sur une transmission entre deux Grenoblois qui aurait mérité un carton jaune. Ce n’est pas du goût de Monsieur Dutreuilh. Grosse bronca en tribune. Sur les deux pénaltouches qui suivent, la deuxième permet au maul de s’approche à quelques cm de la ligne. En filou, Barnabé Couilloud voit rapidement Hugo Trouilloud, tout seul dans son couloir. Vite servi, Hugo accélère, corps baissé, il plonge dans l’en-but sans mettre un pied en touche. Cinquième essai grenoblois qui permet aux coéquipiers d’Antonin Berruyer de remporter une victoire à quatre points. On peut regretter l’absence du bonus offensif qui était à la portée des hommes de Jeff Dubois. Encore trop de maladresses, notamment les deux sorties de camp loupées qui permettent aux Biarrots de marquer deux essais.
Les statistiques de la deuxième mi-temps :
Touches (Grenoble) :6, trois ballons perdus.
Touche (BO) : 5, un ballon perdu et un bras cassé contre Grenoble.
Mêlée (Grenoble) :5, une pénalité contre BO.
Mêlée (BO) :3, un bras cassé contre Grenoble.
Pénalité : 5 contre Grenoble, 11 contre Biarritz et un carton jaune.
Ce que je retiens de ce match :
Bonne lecture et à vos commentaires.
Comme un goût d’inachevé
Pour démarrer le troisième bloc du Pro D2, les Grenoblois recevaient les Basques du Biarritz Olympique avec l’intention d’enclencher une spirale positive dans la durée. Lors de la dernière rencontre contre le leader vannetais, à Rennes dans un stade plein comme un œuf, les hommes du duo Jeff Dubois-Patrick Pézery avaient laissé entrevoir un rugby bien plus mordant capable de résister aux Vannetais et de leur poser bien des problèmes, notamment en seconde période au cours de laquelle, les Grenoblois auraient pu rafler la mise pour peu qu’ils aient été bien plus pragmatiques et patients dans les zones de marque.
Maintenant, que le nouveau message de Jeff Dubois commence à créer une nouvelle dynamique, beaucoup de supporters grenoblois espèrent revivre les moments forts de la saison dernière. Et au moment de recevoir une équipe du BO, qui pose des problèmes à toutes les équipes lors de ses derniers déplacements, Patrick Pézery sait que ce premier rendez-vous sera très important : « Cette reprise est un moment charnière, on reçoit une belle équipe. Il faut qu’on soit à la hauteur de ce rendez-vous. » Beaucoup de joueurs reviennent de blessure, la concurrence pour gagner sa place sur la feuille de match va sans doute les amener à monter le curseur de l’exigence. Et Patrick d’ajouter : « Si on veut changer de statut, il va falloir engranger au moins une série pour prétendre à autre chose. »
Une domination en manque de récompense
Pour le moins que l’on puisse dire, les Grenoblois prennent le match par le bon bout et veulent très vite imposer trois séquences de possession dans les premières minutes sans pour autant déborder la défense biarrote qui veuille au grain arrivant à ralentir les sorties du ballon des rucks. Néanmoins, Giorgi Pertaia, bien placé, arrive à franchir et perce sur 15m, le jeu rebondit et poursuit son avancée. Malheureusement, la belle séquence est stoppée par un en-avant à l’entrée des 22m (5e). Malgré leur domination, ce sont les Basques qui ouvrent le score (9e, 0-3). Sans s’affoler, Grenoble poursuit sa domination en mettant beaucoup d’énergie, mais cafouille deux bons ballons en touche. Pour le troisième, ce sera le bon. Touche à quatre, très bonne déviation de Thibault Martel pour son demi-de mêlée qui lance un mouvement grand côté. Max Clément, reverse le jeu, adresse son ballon à Julien Hériteau, qui lance Hugo Trouilloud qui attaque la ligne avec à ses côtés Thibault Martel. Magnifique passe main-main entre les deux joueurs. Thibault d’une magnifique course prend l’intervalle, allonge sa foulée et termine dans l’en-but ! Quelle belle combinaison (19e, 7-3).
L’euphorie retombe aussi vite qu’elle est montée. Les Grenoblois loupent leur sortie de camp et se font pénaliser. Biarritz, qui vient quasiment pour la première fois dans les 22m, choisit la pénaltouche, se montre d’une efficacité remarquable, puisqu’il marque leur premier essai en bout de ligne côté opposé à la touche. (22e 7-8). Tout est à refaire pour les hommes de Jeff Dubois qui se montrent bien trop fébriles sur cette sortie de camp. Biarritz sort parfaitement de son camp en envoyant le ballon proche de la ligne des 50m. Bastien Soury trouve parfaitement en fond de touche Thibault Martel, qui dévie le ballon pour Éric Escande. Nouveau lancement de jeu avec une rapide circulation du ballon. Les trois-quarts isérois décident de prolonger au pied dans le dos de la défense biarrote. Le tout jeune ailier, Hugo Avogadro met la pression sur l’arrière basque qui passe en catastrophe à un de ses coéquipiers qui a déjà la pression sur le dos d’Hugo Trouilloud, qui lui fait tomber le ballon. Cafouillage dans l’en-but, Julien Farnoux a bien suivi et aplatit. On pense que l’essai sera refusé pour un en-avant d’Hugo, mais en fait, il n’en est rien. Essai validé à la vidéo. Avec cet essai « gagnolesque », Grenoble reprend le score seulement trois minutes après l’avoir perdu (25e ,14-8). Cette fois-ci la sortie de camp est parfaite avec un ballon qui va au-delà de la ligne des 50m ! Dans le dernier quart d’heure, le jeu baisse en intensité du côté des Grenoblois avec des ballons d’attaque perdu (32e, soutien en retard, 36e pénaltouche à 5m perdue), et une faute bête du capitaine Antonin Berruyer permet aux Biarrots de marquer trois nouveaux points pour leur troisième entrée dans la zone de marque ! (39e, 14-11). Ce sera le score à la pause.
Tout au long de ces quarante premières minutes, Grenoble a joué la plupart du temps dans le camp des Basques, est rentré plusieurs fois dans la zone de marque sans pour autant scorer à chaque fois. Beaucoup de jeu en direction des ailiers, et sans doute trop, avec du retard au soutien (32e), pas assez du jeu dans l’axe alors que Mathis Baret, Thibault Martel, la première ligne progressaient bien ballon en main. Belle domination en mêlée (deux pénalités à une). La touche perd encore un très bon ballon sur une pénaltouche à 5m ! (C’est le point faible de l’alignement à proximité de la ligne).
Les statistiques de la première mi-temps :
Touches (Grenoble) :9, deux ballons perdus (dont un sur pénaltouche à 5m).
Touche (BO) : 7, un ballon perdu et une faute grenobloise dans l’alignement.
Mêlée (Grenoble) : 3, une pénalité contre BO.
Mêlée (BO) :3, une pénalité contre le BO et contre Grenoble.
Pénalité : 7 contre Grenoble, 4 contre Biarritz.
Manque de précision pour un bonus
Contrairement aux mauvais retours des vestiaires, celui-ci sera de bonne facture, malgré une première munition perdue lors de la première touche. Sur un ballon dégagé au pied du BO, Max Clément relance depuis son camp, alerte son arrière, qui d’un crochet se débarrasse d’un défenseur, franchit et prend de vitesse la défense basque. Un boulevard s’offre à lui, il a des joueurs à sa droite et à sa gauche, mais préfère prolonger au pied pour Hugo Avogadro qui file comme une fusée dans son couloir. Hugo ne peut récupérer le ballon, mais projette le dernier défenseur biarrot qui s’en est emparé dans l’en-but. Mêlée pour Grenoble à 5m ! La première ligne iséroise met la misère à sa vis-à-vis pénalisée à trois reprises. Un premier essai refusé pour en-avant, à la troisième tentative, ce sera la bonne pour Mathis Baret qui, tout en puissance, franchit et s’écroule dans l’en-but (46e, 21-11).
Comme en première période, la sortie de camp est loupée. En-avant, mêlée, bras cassé contre Grenoble, vite joué par les Basques, qui au bout de deux minutes de Pick and go finissent dans l’en-but (52e, 21-18). Tout est à refaire pour les hommes de Jeff Dubois qui n’ont plus que trois unités d’avance. Grenoble connaît alors un moment de flottements avec de nombreux ballons perdus (56e, pénaltouche à 5m ! 58e, en-avant, deux pénalités coup sur coup ,59 et 60e). Malgré ces fautes, Grenoble occupe toujours le camp biarrot et obtient une pénalité sur mêlée fermée. En bon capitaine, Antonin Berruyer avait signalé des poussées pas très académiques du pilier droit, qui justement a été pénalisé. Les Grenoblois choisissent la pénaltouche à 5m, qui, parfaitement jouée pousse les Biarrots à la faute (3 de suite !), sanctionné d’un carton jaune. Mêlée à 5m. Richard Hardwick s’empare du ballon derrière son pack qui progresse inexorablement vers l’en-but et s’écroule derrière la ligne ! Même essai que son compère Mathis Baret qui avait été remplacé quelques minutes auparavant. (67e, 28-18). Quatre essais à deux, il n'en faut plus qu’un pour le bonus offensif. De plus, Grenoble joue en supériorité numérique. Tout est possible alors.
Malheureusement, il n’en sera rien en raison d’un manque de précision. Suite à une pénalité contre Biarritz, Marc Palmier loupe son coup de pied et ne trouve pas la touche. Contre -attaque des Basques qui remontent rapidement le ballon. Série de Pick and go, fatals aux Grenoblois qui sont pénalisés. Pénaltouche, essai du BO, c’est du cousu main. (76e,28-25) Grosse angoisse et beaucoup de stress dans le camp grenoblois pour cette fin de rencontre qui devient irrespirable. Comme lors de leur première victoire à l’extérieur à Angoulême, est-ce que les hommes de Boris Brouhraoua vont réussir à s’imposer dans les dernières secondes ?
Les Grenoblois ne veulent en aucun cas chuter une deuxième fois à domicile. Ils repartent dans le camp des Biarrots, qui commettent un en-avant volontaire sur une transmission entre deux Grenoblois qui aurait mérité un carton jaune. Ce n’est pas du goût de Monsieur Dutreuilh. Grosse bronca en tribune. Sur les deux pénaltouches qui suivent, la deuxième permet au maul de s’approche à quelques cm de la ligne. En filou, Barnabé Couilloud voit rapidement Hugo Trouilloud, tout seul dans son couloir. Vite servi, Hugo accélère, corps baissé, il plonge dans l’en-but sans mettre un pied en touche. Cinquième essai grenoblois qui permet aux coéquipiers d’Antonin Berruyer de remporter une victoire à quatre points. On peut regretter l’absence du bonus offensif qui était à la portée des hommes de Jeff Dubois. Encore trop de maladresses, notamment les deux sorties de camp loupées qui permettent aux Biarrots de marquer deux essais.
Les statistiques de la deuxième mi-temps :
Touches (Grenoble) :6, trois ballons perdus.
Touche (BO) : 5, un ballon perdu et un bras cassé contre Grenoble.
Mêlée (Grenoble) :5, une pénalité contre BO.
Mêlée (BO) :3, un bras cassé contre Grenoble.
Pénalité : 5 contre Grenoble, 11 contre Biarritz et un carton jaune.
Ce que je retiens de ce match :
- Encore trop d’imprécisions en touche avec deux pénaltouches importantes perdues. La dernière touche est perdue, alors qu’il y avait encore une possibilité d’aller chercher le bonus offensif dans les dernières secondes.
- Pas assez d’attaque dans l’axe pour fixer encore plus ou mettre plus de pression, le jeu va trop vite sur les extérieurs.
- Les sorties de camp sont à retravailler.
- Grosse domination en mêlée. C’est tout bon pour la suite.
- Très bon retour de Richard Hardwick, qui j’espère arrêtera les plaquages dangereux.
- Le tout nouvel ailier, Hugo Avogadro n’a pas démérité (sauf son en-avant sur un renvoi, mais pour moi, ce n’était pas à lui de récupérer le ballon), il a été actif sur son aile (une forte pression qui amèneront aux essais de Julien Farnoux et de Mathis Baret, un très bon contest)
