bonjour la Team du Raffut Alpin ,
voici mon premier débrief de la saison !
Rentrée réussie des Grenoblois à Nevers !
A une question de Jean-Pierre Dunand, journaliste au midol, qui demandait à Pierce Philipps, le capitaine de cette première rencontre, comment ce dernier jugeait les prestations des Grenoblois en match de préparation, le deuxième ligne déclarait : « Contre Oyonnax, nous avons été confrontés au niveau du Top 14. Nous avons vu le niveau d’exigence auquel il faudra répondre pour prétendre au haut du tableau. » Il est clair que les Grenoblois n’allaient pas prendre ce premier match à la légère et ils ne voulaient pas louper leur rentrée. De plus, interrogé par la Com du FCG, l’entraîneur des avants, Patrick Pézery livrait son sentiment sur le futur adversaire : « Nevers est une référence sur le Pro D2, sur beaucoup d’aspects. Pour nous, cela représente un gros challenge. »
Ainsi pour aller défier Nevers, prétendant très sérieux aux phases finales et, qui plus est, dans son antre du Pré-Fleuri, les Grenoblois avaient bien conscience du niveau d’exigence qu’ils devraient mettre en œuvre s’ils voulaient faire un résultat chez un adversaire avide de revanche envers les Isérois qui étaient venus s’imposer en avril dernier sur leur terre.
Sérieux en défense, pragmatique en attaque
Dès les premières minutes, les deux équipes s’engagent très rapidement dans la rencontre sans véritable round d’observation. Sur une première pénalité sifflée contre les Grenoblois (4e), les Neversois se créent une très grosse occasion qu’ils loupent d’un rien en raison d’un rebond capricieux du ballon. En effet, sur un ballon joué au pied dans le dos de la défense grenobloise qui était battue, le ballon ne revient pas dans les mains de l’attaquant nivernais qui avait suivi l’action. En revanche, pour les hommes de Nicolas Nadau, la première occasion fut la bonne(7e). Suite à une pénaltouche parfaitement jouée, les attaquants isérois font circuler parfaitement le ballon, qui arrive sur les extérieurs. La nouvelle recrue à l’aile, Gerswin Mouton, fait parler ses appuis et sa vitesse et casse deux plaquages, puis sur le troisième, il arrive à transmettre rapidement à Romain Fusier, qui remet dans la foulée à Barnabé Couilloud. La vitesse de transmission prend à défaut la défense nivernaise, un intervalle est créé dans lequel Julien Hériteau, nouvelle recrue au centre, s’engouffre ballon en main et finit derrière les perches. Superbe action grenobloise. (0-7). Cette action montre une plus grande maîtrise dans la conduite du jeu de la part des Grenoblois vis-à-vis des Nivernais, qui, bien qu’ayant une plus grande possession du ballon, avait beaucoup plus de mal à prendre de vitesse la défense iséroise, toujours bien en place.
Un gros temps faible
Une fois passée cette très bonne entame, les Grenoblois vont connaître un temps faible qui va durer vingt minutes. Au cours de cette période, les Isérois accumulent les fautes bêtes : un ballon perdu en touche suite à une mise en place trop lente (10e), puis un autre volé (25e), quatre pénalités (une en mêlée fermée et les autres pour hors-jeu ou faute au sol) ce qui coûte 6 points, quelques en-avant, une grosse erreur de défense avec percée du demi de mêlée bourguignon (31e) qui débouche sur le premier essai de Nevers, qui prend les commandes au tableau d’affichage : 13-7. Durant ce temps faible, on retrouve les erreurs commises lors de la saison dernière avec ce rugby qui manque de constance sur la durée. Cependant, cette équipe de Grenoble ne lâche jamais rien, et encore plus quand elle se retrouve en difficulté. La saison dernière avec son lot d’épisodes rocambolesques aussi bien extra-sportifs qu’en interne, a habitué cette équipe à vivre des moments, où elle devait faire preuve de beaucoup de résilience, où les joueurs devaient trouver des ressources au plus profond d’eux-mêmes pour surmonter collectivement les difficultés. Ainsi passé cette période de moins bien, les Grenoblois, sans s’affoler, vont reprendre le cours du match à leur propre compte en faisant preuve d’une plus grande maîtrise dans la conduite du jeu.
Maîtrise collective et un Sam Davies, fidèle à sa réputation
Dès le renvoi, après l’essai nivernais, les hommes de Patrick Pézery réinvestissement le camp des Bourguignons après une pénalité. A la suite d’un lancement de jeu après touche, Lilian Rossi réceptionne un ballon après une passe sur un pas. Parfaitement lancé, il perce plein axe sur plus de vingt mètres, fixe un défenseur, transmet à Julien Farnoux, qui sans faire le pas de trop, transmet à Wilfried Hulleu bien décalé sur l’aile, qui termine sa course en plongeant dans l’en-but dans le coin du poteau de touche ! Un magnifique essai, fruit d’un mouvement collectif tout en maîtrise. Sam Davies, du bord de touche transforme l’essai (37e), 13-14. La mi-temps est sifflée à l’avantage des Grenoblois qui mènent d’un petit point.
Au retour des vestiaires, Grenoble poursuit la partie dans le même registre en possédant le ballon et en occupant le camp de leur adversaire. Nevers est dominé et multiplie les fautes (47e, 53e ,57e). Sam Davies, l’artilleur grenoblois, réussit à faire gonfler le score en faveur de son équipe malgré un échec (50e). A moins de douze minutes de la fin de la rencontre, Sam crucifie les hommes de Péméja en claquant un drop de plus de vingt mètres, qui donne à ses coéquipiers treize points d’avance : 13-26 (68e). Le manager nivernais s’époumonne depuis le bord de touche pour encourager ses hommes. Mais, bien trop maladroits, ses joueurs n’arrivent pas à enchaîner les temps de jeu sans commettre un en-avant. Ils loupent un essai quasiment tout fait en laissant tomber le ballon avant d’aplatir. Confondant vitesse et précipitation, les Neversois s’affolent un peu (une entrée précipitée en mêlée), commettent des fautes d’indiscipline (balayage au sol sur Romain Fusier ou plaquage sur des joueurs sans ballon dans les rucks...). Le chronomètre tourne, on entre dans les derniers instants. La victoire ne peut plus échapper aux Grenoblois qui relâchent leurs efforts dans les dernières minutes. Ils vont le payer cher : un ballon perdu en touche, contre-attaque de Nevers, plaquage dangereux de Thibaut Martel qui écope d’un carton jaune, ce qui gâche vraiment sa très grosse prestation, essai de Nevers ! (78e) : 20-26. Les hommes de Xavier Péméja peuvent encore croire au miracle avec une dernière possession. Fort heureusement pour les Grenoblois, les Nivernais commettent une nouvelle maladresse avec un énième en-avant après la sirène. Fin du match. Comme le dit Philippe Groussard, journaliste à canal+, « les Grenoblois réalisent le gros coup de la première journée de la Pro D2 en s’imposant à Nevers. »
Effectivement, les Grenoblois ont réussi leur rentrée dans la compétition, ce qui permet aux hommes du duo Nadau-Pézery, de savourer pleinement leur succès, sans se retrouver derniers au classement comme la saison dernière lors de la première journée pour les raisons que tout le monde a encore en mémoire ! Enfin, une rentrée réussie. Mais, ce n’est que la première journée. Inutile de s’enflammer. Nevers m’a paru moins fort que l’année passée en raison de la perte des cadres importants. La prochaine étape ne sera pas une promenade de santé contre Aix, un autre prétendant aux phases finales, et qui n’a pas oublié son élimination par Grenoble en demi-finale à la maison.
Les enseignements de cette rencontre (de mon point de vue) :
Une défense bien en place (un seul trou d’air), sérieuse, appliquée, notamment en seconde période en corrigeant l’indiscipline de la première mi-temps. L’apport de Julien Hériteau est un plus par rapport à l’année passée, lui qui déclarait à la Com du FCG : « apporter de l’expérience sur le terrain, notamment en défense, c’est quelque chose que j’aime bien ». On l’a très bien vu tout au long de la partie, et au tout début du match où il a asséné deux/ trois bouchons dans les règles qui ont stoppé net les attaques de Nevers.
Un jeu au pied de Sam Davies qui apporte un plus à l’équipe, malgré quelques scories (une pénalité loupée, une sortie directe). Il a bien alterné. Ses petits coups de pied par-dessus la défense sont très intéressants.
Une bonne efficacité sur les temps forts près des lignes.
Une touche avec un taux de réussite trop faible : 72,5 %
Une mêlée sérieuse, dominée une seule fois sur les douze mêlées jouées.
Une très bonne intégration des recrues dans le jeu grenoblois (Mouton et Hériteau ont apporté un plus en attaque, les nouveaux piliers (Jonker, Rainaud (attention, cependant à son attitude vis-à-vis de l’arbitre),et Cody ont bien fait le job en mêlée.
Deux points noirs : l’indiscipline en première période et la touche.
Les statistiques de la première mi-temps :
voici mon premier débrief de la saison !
Rentrée réussie des Grenoblois à Nevers !
A une question de Jean-Pierre Dunand, journaliste au midol, qui demandait à Pierce Philipps, le capitaine de cette première rencontre, comment ce dernier jugeait les prestations des Grenoblois en match de préparation, le deuxième ligne déclarait : « Contre Oyonnax, nous avons été confrontés au niveau du Top 14. Nous avons vu le niveau d’exigence auquel il faudra répondre pour prétendre au haut du tableau. » Il est clair que les Grenoblois n’allaient pas prendre ce premier match à la légère et ils ne voulaient pas louper leur rentrée. De plus, interrogé par la Com du FCG, l’entraîneur des avants, Patrick Pézery livrait son sentiment sur le futur adversaire : « Nevers est une référence sur le Pro D2, sur beaucoup d’aspects. Pour nous, cela représente un gros challenge. »
Ainsi pour aller défier Nevers, prétendant très sérieux aux phases finales et, qui plus est, dans son antre du Pré-Fleuri, les Grenoblois avaient bien conscience du niveau d’exigence qu’ils devraient mettre en œuvre s’ils voulaient faire un résultat chez un adversaire avide de revanche envers les Isérois qui étaient venus s’imposer en avril dernier sur leur terre.
Sérieux en défense, pragmatique en attaque
Dès les premières minutes, les deux équipes s’engagent très rapidement dans la rencontre sans véritable round d’observation. Sur une première pénalité sifflée contre les Grenoblois (4e), les Neversois se créent une très grosse occasion qu’ils loupent d’un rien en raison d’un rebond capricieux du ballon. En effet, sur un ballon joué au pied dans le dos de la défense grenobloise qui était battue, le ballon ne revient pas dans les mains de l’attaquant nivernais qui avait suivi l’action. En revanche, pour les hommes de Nicolas Nadau, la première occasion fut la bonne(7e). Suite à une pénaltouche parfaitement jouée, les attaquants isérois font circuler parfaitement le ballon, qui arrive sur les extérieurs. La nouvelle recrue à l’aile, Gerswin Mouton, fait parler ses appuis et sa vitesse et casse deux plaquages, puis sur le troisième, il arrive à transmettre rapidement à Romain Fusier, qui remet dans la foulée à Barnabé Couilloud. La vitesse de transmission prend à défaut la défense nivernaise, un intervalle est créé dans lequel Julien Hériteau, nouvelle recrue au centre, s’engouffre ballon en main et finit derrière les perches. Superbe action grenobloise. (0-7). Cette action montre une plus grande maîtrise dans la conduite du jeu de la part des Grenoblois vis-à-vis des Nivernais, qui, bien qu’ayant une plus grande possession du ballon, avait beaucoup plus de mal à prendre de vitesse la défense iséroise, toujours bien en place.
Un gros temps faible
Une fois passée cette très bonne entame, les Grenoblois vont connaître un temps faible qui va durer vingt minutes. Au cours de cette période, les Isérois accumulent les fautes bêtes : un ballon perdu en touche suite à une mise en place trop lente (10e), puis un autre volé (25e), quatre pénalités (une en mêlée fermée et les autres pour hors-jeu ou faute au sol) ce qui coûte 6 points, quelques en-avant, une grosse erreur de défense avec percée du demi de mêlée bourguignon (31e) qui débouche sur le premier essai de Nevers, qui prend les commandes au tableau d’affichage : 13-7. Durant ce temps faible, on retrouve les erreurs commises lors de la saison dernière avec ce rugby qui manque de constance sur la durée. Cependant, cette équipe de Grenoble ne lâche jamais rien, et encore plus quand elle se retrouve en difficulté. La saison dernière avec son lot d’épisodes rocambolesques aussi bien extra-sportifs qu’en interne, a habitué cette équipe à vivre des moments, où elle devait faire preuve de beaucoup de résilience, où les joueurs devaient trouver des ressources au plus profond d’eux-mêmes pour surmonter collectivement les difficultés. Ainsi passé cette période de moins bien, les Grenoblois, sans s’affoler, vont reprendre le cours du match à leur propre compte en faisant preuve d’une plus grande maîtrise dans la conduite du jeu.
Maîtrise collective et un Sam Davies, fidèle à sa réputation
Dès le renvoi, après l’essai nivernais, les hommes de Patrick Pézery réinvestissement le camp des Bourguignons après une pénalité. A la suite d’un lancement de jeu après touche, Lilian Rossi réceptionne un ballon après une passe sur un pas. Parfaitement lancé, il perce plein axe sur plus de vingt mètres, fixe un défenseur, transmet à Julien Farnoux, qui sans faire le pas de trop, transmet à Wilfried Hulleu bien décalé sur l’aile, qui termine sa course en plongeant dans l’en-but dans le coin du poteau de touche ! Un magnifique essai, fruit d’un mouvement collectif tout en maîtrise. Sam Davies, du bord de touche transforme l’essai (37e), 13-14. La mi-temps est sifflée à l’avantage des Grenoblois qui mènent d’un petit point.
Au retour des vestiaires, Grenoble poursuit la partie dans le même registre en possédant le ballon et en occupant le camp de leur adversaire. Nevers est dominé et multiplie les fautes (47e, 53e ,57e). Sam Davies, l’artilleur grenoblois, réussit à faire gonfler le score en faveur de son équipe malgré un échec (50e). A moins de douze minutes de la fin de la rencontre, Sam crucifie les hommes de Péméja en claquant un drop de plus de vingt mètres, qui donne à ses coéquipiers treize points d’avance : 13-26 (68e). Le manager nivernais s’époumonne depuis le bord de touche pour encourager ses hommes. Mais, bien trop maladroits, ses joueurs n’arrivent pas à enchaîner les temps de jeu sans commettre un en-avant. Ils loupent un essai quasiment tout fait en laissant tomber le ballon avant d’aplatir. Confondant vitesse et précipitation, les Neversois s’affolent un peu (une entrée précipitée en mêlée), commettent des fautes d’indiscipline (balayage au sol sur Romain Fusier ou plaquage sur des joueurs sans ballon dans les rucks...). Le chronomètre tourne, on entre dans les derniers instants. La victoire ne peut plus échapper aux Grenoblois qui relâchent leurs efforts dans les dernières minutes. Ils vont le payer cher : un ballon perdu en touche, contre-attaque de Nevers, plaquage dangereux de Thibaut Martel qui écope d’un carton jaune, ce qui gâche vraiment sa très grosse prestation, essai de Nevers ! (78e) : 20-26. Les hommes de Xavier Péméja peuvent encore croire au miracle avec une dernière possession. Fort heureusement pour les Grenoblois, les Nivernais commettent une nouvelle maladresse avec un énième en-avant après la sirène. Fin du match. Comme le dit Philippe Groussard, journaliste à canal+, « les Grenoblois réalisent le gros coup de la première journée de la Pro D2 en s’imposant à Nevers. »
Effectivement, les Grenoblois ont réussi leur rentrée dans la compétition, ce qui permet aux hommes du duo Nadau-Pézery, de savourer pleinement leur succès, sans se retrouver derniers au classement comme la saison dernière lors de la première journée pour les raisons que tout le monde a encore en mémoire ! Enfin, une rentrée réussie. Mais, ce n’est que la première journée. Inutile de s’enflammer. Nevers m’a paru moins fort que l’année passée en raison de la perte des cadres importants. La prochaine étape ne sera pas une promenade de santé contre Aix, un autre prétendant aux phases finales, et qui n’a pas oublié son élimination par Grenoble en demi-finale à la maison.
Les enseignements de cette rencontre (de mon point de vue) :
Une défense bien en place (un seul trou d’air), sérieuse, appliquée, notamment en seconde période en corrigeant l’indiscipline de la première mi-temps. L’apport de Julien Hériteau est un plus par rapport à l’année passée, lui qui déclarait à la Com du FCG : « apporter de l’expérience sur le terrain, notamment en défense, c’est quelque chose que j’aime bien ». On l’a très bien vu tout au long de la partie, et au tout début du match où il a asséné deux/ trois bouchons dans les règles qui ont stoppé net les attaques de Nevers.
Un jeu au pied de Sam Davies qui apporte un plus à l’équipe, malgré quelques scories (une pénalité loupée, une sortie directe). Il a bien alterné. Ses petits coups de pied par-dessus la défense sont très intéressants.
Une bonne efficacité sur les temps forts près des lignes.
Une touche avec un taux de réussite trop faible : 72,5 %
Une mêlée sérieuse, dominée une seule fois sur les douze mêlées jouées.
Une très bonne intégration des recrues dans le jeu grenoblois (Mouton et Hériteau ont apporté un plus en attaque, les nouveaux piliers (Jonker, Rainaud (attention, cependant à son attitude vis-à-vis de l’arbitre),et Cody ont bien fait le job en mêlée.
Deux points noirs : l’indiscipline en première période et la touche.
Les statistiques de la première mi-temps :
- Touches (Grenoble) :10, 3 perdues (dont un ballon volé et deux cafouillages largement évitables) : 70% de réussite. L’année passée, la touche grenobloise avait un taux de réussite de l’ordre de 75% sur la saison !
- Touche (Nevers) :8, 100%.
- Mêlée (Grenoble) : 1, pénalité contre Nevers. Taux de réussite : 100%
- Mêlée (Nevers) : 2, une pénalité contre Grenoble. Taux de réussite : 50%
- Pénalité : 6 contre Grenoble et 4 contre Nevers.
- Touches (Grenoble) :4, un ballon perdu. Taux de réussite :75%
- Touche (Nevers) :10, 100%.
- Mêlée (Grenoble) : 6, un bras cassé contre Nevers. Taux de réussite : 100%
- Mêlée (Nevers) : 3, une pénalité et un bras cassé contre Grenoble. Taux de réussite : 33%
- Pénalité : 4 contre Grenoble, un carton jaune (contre Thibaut Martel, qui aurait dû se maîtriser. Il ne se baisse pas assez. Heureusement, que le Neversois se baisse, autrement, Thibaut aurait pris un rouge) et 8 contre Nevers.