Salut la fine équipe du raffut alpin, voici mon débrief du match contre Brive.
Le point de l’espoir
Après un match non abouti contre Nevers la semaine dernière, les critiques n’ont cessé de fleurir un peu de partout sur la prestation des Grenoblois en des termes peu élogieux, ce qui montre l’exigence du public grenoblois envers le rugby pratiqué par les Rouge et Bleu. Nous avions assisté à bien trop de maladresses et d’indiscipline. Après le match, le staff et les joueurs étaient unanimes et reconnaissaient très largement les imperfections. Ainsi, ils souhaitaient vite basculer sur le prochain match à Brive avec en arrière-pensée de gommer toutes ces imprécisions sous peine de prendre une belle fessée comme dernièrement à Agen. Nicolas Nadau a bien conscience que : « Les gens attendent un contenu plus élevé ». Et, puis, à Brive, c’est toujours compliqué d’aller y faire un résultat, les Grenoblois en savent quelque chose, eux qui n’y sont plus imposés depuis des lustres. De plus cette année, les Grenoblois sont en retard sur les autres équipes dans leur préparation, mais les hommes du duo Nadau-Pézery essayent à tout prix de le combler pour retrouver leur rugby. Ce qui n’empêche pas la motivation des joueurs de se frotter à des Brivistes, favoris à la remontée comme le précise le pilier, Cody Thomas : « ça va être un gros match, un défi avec de l’impact physique. Et c’est pour ça qu’on a hâte de le jouer ». Nicolas Nadau estime que : « Ça va nous permettre de nous mesurer en termes de résilience et de résistance ».
Du sérieux malgré quelques trous d’air
Dès l’entame, on sent très vite que les Grenoblois ne veulent pas subir les assauts des Brivistes poussés par leur public. Malgré un contre en touche, les Isérois se montrent appliqués, produisent du jeu sans retenu et mettent les Corréziens à la faute. De 55m face aux poteaux, Romain Trouilloud ne tremble pas et marque les premiers points de son équipe. (7e, 0-3). Sur deux mêlées consécutives, la première ligne grenobloise se met à la faute (break foot dixit l’arbitre), conséquence les Brivistes se retrouvent dans le camp des Grenoblois, qui sont pénalisés (la première au bout de 14’) sur une touche. Les coéquipiers de Courtney Lawes engagent immédiatement le bras de fer avec des mauls pénétrants. La défense iséroise résiste devant sa ligne pendant les grosses séquences de pik and go qui vont durer 6 à 7 minutes, mais finit par céder (19e, 7-3). Sans paniquer, les Dauphinois remettent la marche en avant, obtiennent une pénalité en mêlée fermée sur une grosse poussée de la première ligne. Malheureusement, Romain envoie le ballon sur le poteau et comme personne n’a suivi, les Grenoblois ne mettent pas la pression à la retombée ! (21e). Nouvelle pénalité pour Grenoble, nouvelle pénaltouche, mais le ballon est perdu au sol. Contre-attaque briviste, deux plaquages loupés et hop, deuxième essai des Coujoux ! (27e, 14-3) Quelle plaie ces ballons rendus à l’adversaire. Les intentions sont là mais la précision pas toujours. Ces scories donnent des occasions faciles pour l’adversaire qui en profitent et marquent des points.
Les coéquipiers du capitaine José Duarte Madeira ne sont pas résignés pour autant. Ils poursuivent la partie avec beaucoup d’engagement. Contre en touche, puis ballon récupéré en mêlée, puis, à la suite d’une bonne conquête de son alignement, les Grenoblois se lancent dans une séquence offensive qui fait mouche. Sur le lancement de jeu, le ballon circule bien, est vite déplacé sur le côté opposé. Julien Farnoux alerte ses ailiers d’une magnifique passe au pied dans le dos de la défense. Hugo Trouilloud, le plus rapide, aplatit dans l’en-but le ballon juste avant qu’il file en ballon mort ! Quelle belle combinaison. Du bord du terrain, Romain, qui n’est pas dans un grand jour, loupe la transformation (33e, 14-8). Nicolas Nadau applaudit, est totalement satisfait du comportement de ses joueurs, « On est dans le game », comme il le précise au journaliste de canal+ qui l’interroge sur le bord de touche. La machine dauphinoise est en route, nouvelle faute briviste assortie d’un carton jaune, pénaltouche sur pénaltouche. Sur la dernière, le ballon est contré ! Ah, ce détail qui empêche de conclure. La mi-temps est sifflée sur cette belle occasion annihilée sur un score de 14-8. Les Grenoblois sont dans le coup et ne sont pas submergés par les Corréziens, qui ont surtout profité de leurs erreurs. Barnabé Couilloud a bien conscience que son équipe est dans le match.
Les statistiques de la première mi-temps :
Touches (Grenoble) :5, deux ballons perdus.
Touche (CAB) : 5, un ballon perdu.
Mêlée (Grenoble) : 5, deux bras cassés de chaque côté.
Mêlée (CAB) : 3, une pénalité contre Brive.
Pénalité : 3 pénalités contre Grenoble et 7 contre Brive et un carton jaune.
Domination grenobloise
De la première période, on a vu des Grenoblois entreprenants, mais encore imprécis dans le jeu et friables en défense, les hommes du duo Nadau-Pézery ont, néanmoins, pris conscience qu’avec plus d’exigence et de justesse technique le coup était jouable. Ainsi sur un lancement de jeu briviste, Mathis Baret, excellent ce vendredi soir, arrache un ballon et une contre-attaque part immédiatement, le ballon est prolongé au pied. Hugo Trouilloud dont la vitesse supersonique enfume toute la défense briviste, le récupère et termine dans l’en-but ! Grenoble repasse devant au score (42e, 14-15). Contrairement à ce qu’on a l’habitude de voir, les Grenoblois font un très bon retour de vestiaire et dominent plutôt les débats. Nouvelle grosse occasion (48e) en contre, qui, hélas, échoue d’un rien. L’alignement grenoblois contre deux touches. Les hommes de David Darricarrère n’y arrivent pas malgré une grosse séquence après une pénaltouche. Pas rassuré par la défense acharnée des Grenoblois, le manager corrézien demande les points plutôt qu’une nouvelle épreuve de force en touche après une pénalité iséroise (58e, 17-15). Grenoble poursuit sa domination, obtient une énième pénalité, mais Romain échoue encore (il n’est qu’à deux sur cinq tentatives). Cependant, sur nouvelle possession, Max Clément se charge de régler la mire en claquant un drop plein d’audace et de culot ! (63e, 17-18).
Erreur en défense mais un lot de consolation
Les Grenoblois malmènent les Corréziens, ce qui agace David Darricarrère qui ne cesse de vociférer le long de la touche s’en prenant à ses joueurs et aux décisions arbitrales ou réclamant des fautes. Malheureusement, les Dauphinois replongent dans leur travers de l’indiscipline. A la suite d’un lancement de jeu après touche, la défense iséroise se fait surprendre en loupant deux plaquages sur une percée de l’arrière Curwin Bosch qui file bien trop facilement derrière la ligne au moment où son équipe était en plein doute, ce qui réveille le public corrézien qui n’en menait pas large (68e, 24-18). Les Grenoblois ne veulent rien lâcher, reviennent dans la partie, ce qui poussent les Brivistes à la faute. Marc Palmier loupe une première tentative mais se rattrape sur la deuxième (76e, 24-21). Le coup est encore jouable, mais un en-avant annule les derniers espoirs des Grenoblois qui devront se contenter d’un lot de consolation avec le gain du bonus défensif amplement mérite. Les hommes du duo Nadau-Pézery peuvent nourrir bien des regrets d’avoir cédé sur une grosse erreur défensive et d’avoir laissé en route onze points au pied contre six. Rageant !
Les statistiques de la deuxième mi-temps :
Touches (Grenoble) :4, un ballon perdu (contre)
Touche (CAB) : 8, deux ballons perdus.
Mêlée (Grenoble) : 0.
Mêlée (CAB) : 1, aucune faute.
Pénalité : 4 pénalités contre Grenoble et 4 contre Brive.
Ce que je retiens de ce match :
Les Grenoblois ont montré un tout autre visage que lors des derniers matchs : une défense plus en place, des joueurs plus disciplinés, qui plaquent à deux. En attaque, les joueurs tiennent plus longtemps le ballon, en tombent moins. Il y a plus d’énergie. Ils ont fait preuve d’un état d’esprit intéressant, on sent que le collectif prend forme. Est-ce le début du retour du rugby grenoblois qu’on aime voir ? Ce match va servir pour la suite et montre que les joueurs arrivent à poser leur jeu. Mais encore trop d’imprécisions sur des moments clés, je pense à cette pénaltouche à 5m de la ligne en fin de première période. Sans oublier les fautes individuelles en défense. Cependant, on peut nourrir quelques espoirs pour la suite comme en témoigne le discours du troisième ligne Antonin Berruyer auprès de ses coéquipiers et du staff regroupés comme un seul homme d’autour de lui : « Un match comme cela, ce sont des petits détails qui nous font passer à côté, par contre on s’est dit avant le match de ne pas refaire les mêmes erreurs, ne pas sortir frustrés, ce soit, on s’est envoyés, il faut construire là-dessus, c’était un gros morceau, le point que l’on a pris, il est amplement mérité, on rentre, on récupère bien et lundi on repart au boulot, et là, il faut qu’on gagne, on remet pareil ! ».
Des joueurs ont tiré leur épingle du jeu : Mathis Baret a montré toutes ses qualités en mettant son équipe dans l’avancée, il a trouvé les intervalles, a porté le ballon en gagnant des collisions. Hugo Trouilloud a encore fait parler sa pointe de vitesse qui surclasse les défenses, mais pas que, il sait se proposer dans le jeu. Julien Farnoux fait un bien fou sous les chandelles, tout comme Max Clément, qui a su aussi animer le jeu. Ce match lui a permis de prendre de nouveau de la confiance, depuis son coup de génie contre Nevers.
Prochain match contre les Provençaux, encore un gros test vendredi soir.
Le point de l’espoir
Après un match non abouti contre Nevers la semaine dernière, les critiques n’ont cessé de fleurir un peu de partout sur la prestation des Grenoblois en des termes peu élogieux, ce qui montre l’exigence du public grenoblois envers le rugby pratiqué par les Rouge et Bleu. Nous avions assisté à bien trop de maladresses et d’indiscipline. Après le match, le staff et les joueurs étaient unanimes et reconnaissaient très largement les imperfections. Ainsi, ils souhaitaient vite basculer sur le prochain match à Brive avec en arrière-pensée de gommer toutes ces imprécisions sous peine de prendre une belle fessée comme dernièrement à Agen. Nicolas Nadau a bien conscience que : « Les gens attendent un contenu plus élevé ». Et, puis, à Brive, c’est toujours compliqué d’aller y faire un résultat, les Grenoblois en savent quelque chose, eux qui n’y sont plus imposés depuis des lustres. De plus cette année, les Grenoblois sont en retard sur les autres équipes dans leur préparation, mais les hommes du duo Nadau-Pézery essayent à tout prix de le combler pour retrouver leur rugby. Ce qui n’empêche pas la motivation des joueurs de se frotter à des Brivistes, favoris à la remontée comme le précise le pilier, Cody Thomas : « ça va être un gros match, un défi avec de l’impact physique. Et c’est pour ça qu’on a hâte de le jouer ». Nicolas Nadau estime que : « Ça va nous permettre de nous mesurer en termes de résilience et de résistance ».
Du sérieux malgré quelques trous d’air
Dès l’entame, on sent très vite que les Grenoblois ne veulent pas subir les assauts des Brivistes poussés par leur public. Malgré un contre en touche, les Isérois se montrent appliqués, produisent du jeu sans retenu et mettent les Corréziens à la faute. De 55m face aux poteaux, Romain Trouilloud ne tremble pas et marque les premiers points de son équipe. (7e, 0-3). Sur deux mêlées consécutives, la première ligne grenobloise se met à la faute (break foot dixit l’arbitre), conséquence les Brivistes se retrouvent dans le camp des Grenoblois, qui sont pénalisés (la première au bout de 14’) sur une touche. Les coéquipiers de Courtney Lawes engagent immédiatement le bras de fer avec des mauls pénétrants. La défense iséroise résiste devant sa ligne pendant les grosses séquences de pik and go qui vont durer 6 à 7 minutes, mais finit par céder (19e, 7-3). Sans paniquer, les Dauphinois remettent la marche en avant, obtiennent une pénalité en mêlée fermée sur une grosse poussée de la première ligne. Malheureusement, Romain envoie le ballon sur le poteau et comme personne n’a suivi, les Grenoblois ne mettent pas la pression à la retombée ! (21e). Nouvelle pénalité pour Grenoble, nouvelle pénaltouche, mais le ballon est perdu au sol. Contre-attaque briviste, deux plaquages loupés et hop, deuxième essai des Coujoux ! (27e, 14-3) Quelle plaie ces ballons rendus à l’adversaire. Les intentions sont là mais la précision pas toujours. Ces scories donnent des occasions faciles pour l’adversaire qui en profitent et marquent des points.
Les coéquipiers du capitaine José Duarte Madeira ne sont pas résignés pour autant. Ils poursuivent la partie avec beaucoup d’engagement. Contre en touche, puis ballon récupéré en mêlée, puis, à la suite d’une bonne conquête de son alignement, les Grenoblois se lancent dans une séquence offensive qui fait mouche. Sur le lancement de jeu, le ballon circule bien, est vite déplacé sur le côté opposé. Julien Farnoux alerte ses ailiers d’une magnifique passe au pied dans le dos de la défense. Hugo Trouilloud, le plus rapide, aplatit dans l’en-but le ballon juste avant qu’il file en ballon mort ! Quelle belle combinaison. Du bord du terrain, Romain, qui n’est pas dans un grand jour, loupe la transformation (33e, 14-8). Nicolas Nadau applaudit, est totalement satisfait du comportement de ses joueurs, « On est dans le game », comme il le précise au journaliste de canal+ qui l’interroge sur le bord de touche. La machine dauphinoise est en route, nouvelle faute briviste assortie d’un carton jaune, pénaltouche sur pénaltouche. Sur la dernière, le ballon est contré ! Ah, ce détail qui empêche de conclure. La mi-temps est sifflée sur cette belle occasion annihilée sur un score de 14-8. Les Grenoblois sont dans le coup et ne sont pas submergés par les Corréziens, qui ont surtout profité de leurs erreurs. Barnabé Couilloud a bien conscience que son équipe est dans le match.
Les statistiques de la première mi-temps :
Touches (Grenoble) :5, deux ballons perdus.
Touche (CAB) : 5, un ballon perdu.
Mêlée (Grenoble) : 5, deux bras cassés de chaque côté.
Mêlée (CAB) : 3, une pénalité contre Brive.
Pénalité : 3 pénalités contre Grenoble et 7 contre Brive et un carton jaune.
Domination grenobloise
De la première période, on a vu des Grenoblois entreprenants, mais encore imprécis dans le jeu et friables en défense, les hommes du duo Nadau-Pézery ont, néanmoins, pris conscience qu’avec plus d’exigence et de justesse technique le coup était jouable. Ainsi sur un lancement de jeu briviste, Mathis Baret, excellent ce vendredi soir, arrache un ballon et une contre-attaque part immédiatement, le ballon est prolongé au pied. Hugo Trouilloud dont la vitesse supersonique enfume toute la défense briviste, le récupère et termine dans l’en-but ! Grenoble repasse devant au score (42e, 14-15). Contrairement à ce qu’on a l’habitude de voir, les Grenoblois font un très bon retour de vestiaire et dominent plutôt les débats. Nouvelle grosse occasion (48e) en contre, qui, hélas, échoue d’un rien. L’alignement grenoblois contre deux touches. Les hommes de David Darricarrère n’y arrivent pas malgré une grosse séquence après une pénaltouche. Pas rassuré par la défense acharnée des Grenoblois, le manager corrézien demande les points plutôt qu’une nouvelle épreuve de force en touche après une pénalité iséroise (58e, 17-15). Grenoble poursuit sa domination, obtient une énième pénalité, mais Romain échoue encore (il n’est qu’à deux sur cinq tentatives). Cependant, sur nouvelle possession, Max Clément se charge de régler la mire en claquant un drop plein d’audace et de culot ! (63e, 17-18).
Erreur en défense mais un lot de consolation
Les Grenoblois malmènent les Corréziens, ce qui agace David Darricarrère qui ne cesse de vociférer le long de la touche s’en prenant à ses joueurs et aux décisions arbitrales ou réclamant des fautes. Malheureusement, les Dauphinois replongent dans leur travers de l’indiscipline. A la suite d’un lancement de jeu après touche, la défense iséroise se fait surprendre en loupant deux plaquages sur une percée de l’arrière Curwin Bosch qui file bien trop facilement derrière la ligne au moment où son équipe était en plein doute, ce qui réveille le public corrézien qui n’en menait pas large (68e, 24-18). Les Grenoblois ne veulent rien lâcher, reviennent dans la partie, ce qui poussent les Brivistes à la faute. Marc Palmier loupe une première tentative mais se rattrape sur la deuxième (76e, 24-21). Le coup est encore jouable, mais un en-avant annule les derniers espoirs des Grenoblois qui devront se contenter d’un lot de consolation avec le gain du bonus défensif amplement mérite. Les hommes du duo Nadau-Pézery peuvent nourrir bien des regrets d’avoir cédé sur une grosse erreur défensive et d’avoir laissé en route onze points au pied contre six. Rageant !
Les statistiques de la deuxième mi-temps :
Touches (Grenoble) :4, un ballon perdu (contre)
Touche (CAB) : 8, deux ballons perdus.
Mêlée (Grenoble) : 0.
Mêlée (CAB) : 1, aucune faute.
Pénalité : 4 pénalités contre Grenoble et 4 contre Brive.
Ce que je retiens de ce match :
Les Grenoblois ont montré un tout autre visage que lors des derniers matchs : une défense plus en place, des joueurs plus disciplinés, qui plaquent à deux. En attaque, les joueurs tiennent plus longtemps le ballon, en tombent moins. Il y a plus d’énergie. Ils ont fait preuve d’un état d’esprit intéressant, on sent que le collectif prend forme. Est-ce le début du retour du rugby grenoblois qu’on aime voir ? Ce match va servir pour la suite et montre que les joueurs arrivent à poser leur jeu. Mais encore trop d’imprécisions sur des moments clés, je pense à cette pénaltouche à 5m de la ligne en fin de première période. Sans oublier les fautes individuelles en défense. Cependant, on peut nourrir quelques espoirs pour la suite comme en témoigne le discours du troisième ligne Antonin Berruyer auprès de ses coéquipiers et du staff regroupés comme un seul homme d’autour de lui : « Un match comme cela, ce sont des petits détails qui nous font passer à côté, par contre on s’est dit avant le match de ne pas refaire les mêmes erreurs, ne pas sortir frustrés, ce soit, on s’est envoyés, il faut construire là-dessus, c’était un gros morceau, le point que l’on a pris, il est amplement mérité, on rentre, on récupère bien et lundi on repart au boulot, et là, il faut qu’on gagne, on remet pareil ! ».
Des joueurs ont tiré leur épingle du jeu : Mathis Baret a montré toutes ses qualités en mettant son équipe dans l’avancée, il a trouvé les intervalles, a porté le ballon en gagnant des collisions. Hugo Trouilloud a encore fait parler sa pointe de vitesse qui surclasse les défenses, mais pas que, il sait se proposer dans le jeu. Julien Farnoux fait un bien fou sous les chandelles, tout comme Max Clément, qui a su aussi animer le jeu. Ce match lui a permis de prendre de nouveau de la confiance, depuis son coup de génie contre Nevers.
Prochain match contre les Provençaux, encore un gros test vendredi soir.
