Bonjour la team du raffut ,
Voici mon débrief du match contre Mont-de-Marsan
Alors que Grenoble était sur deux échecs consécutifs lors de ces deux derniers déplacements, les coéquipiers de Thomas Lainault retrouvaient le chemin du Stade des Alpes pour la réception de Mont-de-Marsan, équipe au bord de la crise après un nouveau revers le week-end dernier à Guy-Boniface ( le troisième de suite) et une peu enviable quatorzième place à un point du premier relégable (Aurillac).Face aux mauvais résultats, les deux entraîneurs montois, Stéphane Prosper et Patrick Milhet ont été mis en retrait du terrain tout en conservant certaines fonctions. Ce club, pourtant habitué aux phases finales ces dernières années, est en train de vivre une fin de saison sous tension où il est plus question de maintien que de Top 6. En pareille circonstance, une telle équipe blessée peut déjouer les pronostics lors d’un déplacement pour peu que l’équipe qui la reçoit manque d’humilité. Pour Grenoble, il n’est nullement question de prendre à la légère une équipe montoise même à la dérive, les Isérois doivent laver l’affront du match perdu le week-end à Agen dans les ultimes secondes afin de faire oublier la colère du staff. Ils doivent aussi se faire pardonner leur indiscipline récurrente, autre sujet d’agacement des entraîneurs. Dans l’interview d’avant-match, le directeur sportif, Aubin Hueber, précisait à Nicolas Zanardi : « Á ce jeu, la confiance est importante, mais l’excès de confiance est souvent préjudiciable, et l’on a touché du doigt lors de cette deuxième mi-temps à Agen. On a encore un peu d’avance mais rien n’est acquis. Ce groupe a des qualités, mais il peut très vite retomber dans ses travers. Tout peut basculer très vite, et c’est pour cela que le staff a rappelé cette semaine l’importance des exigences, qu’elles soient individuelles ou collectives ».
C’est sous une température printanière très agréable que débute la rencontre devant des tribunes bien garnies (11 903 supporters, record d’affluence de la saison battu !). Ce sont les Montois qui donnent le coup d’envoi et c’est Grenoble qui récupère le ballon , puis qui part à l’assaut du camp de leur adversaire depuis leur 22 m. Les joueurs privilégient le jeu de possession à celui de dépossession, ce qui leur sourit puisqu’après de multiples temps de jeu, Mathis Sarragallet casse un plaquage, perce sur 10 à 15m, le ballon ressort rapidement, est expédié sur les extérieurs dans les bras du funambule fidjien, Kaminieli Rasaku, qui laisse sur place son vis-à-vis. Tel Usain Bolt, Kaminieli termine dans l’en-but en déposant le ballon d’une main au sol dans un style typiquement fidjien. Quelle classe ! On joue depuis à peine deux minutes (2e, 5-0). Les hommes du duo Nadau-Pézery poursuivent le rythme avec la même détermination. Sur une touche parfaitement exécutée, Mathis Sarragellet, bien calé derrière son pack s’en détache, adresse une sublime passe à Barnabé Couilloud qui joue parfaitement le deux contre un, fixe et donne à Wilfried Hulleu qui déborde son vis-à-vis, puis élimine le dernier défenseur d’un crochet dévastateur. Deuxième essai (quatorzième de Wilfried) en moins de dix minutes. Du bord de touche, Sam Davies ne loupe pas la mire (8e 12-0) Et ce n’est pas fini. Toujours Mathis Sarragallet, intenable avec une énergie de feu dans les jambes, marque un troisième essai sur une pénalité jouée à la main à 5 m de ligne, Il élimine trois défenseurs avant d’aplatir (15e, 19-0). Un premier quart d’heure à sens unique avec un Grenoble des grands jours. Sur chaque possession, c’est un essai. Aucune faute iséroise pendant ces quinze premières minutes alors que les Montois en sont déjà à quatre. Le travail sur la discipline a dû piquer cette semaine. Est-ce que les Grenoblois vous tenir un tel rythme pendant quatre-vingt minutes ?
Après ces dix minutes de passage à vide, les co-équipiers de Thomas Lainault remettent la main sur le ballon, grattent un ballon au sol sur attaque montoise(27e), exercent une pression sur leur adversaire, reviennent dans leur camp. Nouvelle touche pour les Isérois, nouveau lancement de jeu et nouvel essai avec des passes sur un pas magnifiques ; Hugo Trouilloud, pour Wilfried Hulleu pour Thibaud Martel qui avance à grande enjambée en tenant le ballon d’une main et remet intérieur pour Hugo Trouilloud qui file à dame. Magnifique mouvement ! C’est le sixième essai de la partie, on est toujours sur un rythme d’un essai toutes les cinq minutes, le spectacle est au rendez-vous. (30e, 26-12). Puis, on retombe dans du jeu imprécis des deux côtés, des fautes, des ballons perdus en touche (un contre de chaque côté, un bras cassé contre Grenoble). Sur la dernière offensive landaise, la défense iséroise se montre intraitable sur un ballon au sol qu’elle conteste à bon escient. Pénalité contre les Montois à trente seconde de la fin, on se dirige tout tranquillement vers la fin du premier acte. Confondant vitesse et précipitation, Barnabé Couilloud tente de partir en solitaire depuis son camp, il se fait croquer le ballon sur un plaquage. Contre -attaque des Montois qui marquent un troisième essai face à une défense qui n’était plus en place ! (42e, 26-19) Mais quelle erreur du demi de mêlée grenoblois ! La mi-temps est sifflée sur un score fleuve et sept essais au total. Sans doute pas mal d’agacement du côté des coachs grenoblois qui n’ont pas dû beaucoup apprécier le relâchement en défense de leur troupe et les trois essais encaissés bien trop facilement. On peut néanmoins, apprécier les bonnes attitudes, la bonne discipline avec seulement quatre pénalités contre Grenoble.
Les statistiques de la première mi-temps :
Touches (Grenoble) :7 et un ballon perdu
Touche (MdM) :6, un ballon volé et un bras cassé contre Grenoble
Mêlée (Grenoble) : 3, aucune faute.
Mêlée (MdM) : 3, aucune pénalité.
Pénalité : 4 contre Grenoble et 7 contre MdM
Dans les vestiaires grenoblois, le duo Nadau-Pézery ont dû rappeler les consignes aux joueurs, ont dû pointer du doigt les errements en défense. Ainsi à peine deux minutes après la reprise que Wilfried Hulleu signait un nouvel essai (son quinzième) à la suite d’un bon départ au ras de Kaminieli Rasaku, qui a trompé facilement la vigilance de la défense montoise (42e, 33-19). Cinq minutes plus tard, nouvelle offensive iséroise à partir d’une belle touche. Cette fois-ci, les Grenoblois choisissent le maul qui fait reculer le pack landais. Et de six pour Grenoble qui a repris le bonus offensif (48e, 40-19) Allons-nous enfin assister à un cavalier seul des Isérois pendant la dernière demi-heure pour faire exploser de joie les supporters qui appellent de leurs vœux de nouveaux essais au pied de leur tribune ? Malheureusement non, malgré la rentrée des finisseurs qui vont surtout s’employer à conserver le bonus plutôt que de poursuivre les offensives. Pendant de longues minutes, les Landais vont occuper le camp grenoblois, mais cette fois-ci, la défense des Rouge et Bleu va se montrer moins laxiste qu’en première mi-temps, elle finira par céder à moins de dix minutes du terme (71e, 40-26). Vexés d’avoir perdu le bonus offensif, les hommes de Nicolas Nadau vont mettre toute leur énergie pour le récupérer. Ils y parviennent à peine deux minutes après avoir encaissé leur quatrième essai. Dans un premier temps Madame Groizeleau valide l’essai de Max Clément, mais elle a un doute. Après vidéo, l’essai sera refusé (écran de Bastien Soury sur un défenseur). Ce n’est que partie remise. A trois minutes du terme, Richard Hardwick, s’arrache de derrière la mêlée et embarque avec lui trois ou quatre défenseurs qui ont dû mal à le stopper, mais les Landais ont été mis à la faute. Les Grenoblois décident de jouer la pénalité à la main à 5 m de la ligne. Choix judicieux puisque c’est au tour du pilier Thomas Cody d’aller derrière la ligne ! (77e ,47-26) Grenoble récupère le bonus et le conservera. Nouvelle victoire des Grenoblois à domicile, la douzième et dixième bonus offensif ! Même si ce fut laborieux par moments, Grenoble a su retrouver son rythme offensif, mais également celui de l’inconstance, constaté à plusieurs reprises cette saison. Il n’en demeure pas moins que les Isérois conservent leur avance au classement. Seul gros point noir de la rencontre, les blessures de Mathis Sarragallet, Hanru Sirgel et Thomas Lainault. Crois les doigts pour que cela ne soit pas trop grave.
Les statistiques de la deuxième mi-temps :
Touches (Grenoble) :3, un lancer pas droit.
Touche (MdM) :10, deux ballons volés par Grenoble.
Mêlée (Grenoble) : 5, aucune faute
Mêlée (MdM) : 2, aucune faute
Pénalité : 5 contre Grenoble et 3 contre MdM.
A la question posée par Nicolas Zanardi après la rencontre sur l’inconstance de l’équipe, Thomas Lainault ne se montre pas inquiet : « Non, s’inquiéter, ce serait plus pénalisant qu'autre chose. Si on ne le savait pas, ça serait peut-être un peu plus inquiétant, mais on est conscient des choses. On voit bien que notre inconstance nous empêche de réaliser des matchs ultra-aboutis, mais si on est inquiets à ce rythme-là... Franchement, ce n'est pas être prétentieux, mais ça ne sert à rien d'aller en phases finales si on s’inquiète aujourd’hui. On est quand même premier, on réalise une des meilleures saisons depuis quelques temps, on bosse dur…. Maintenant, je le répète, c'est sur la constance de nos efforts pendant 80 minutes qu'il faut bosser ». Alors, laissons-les bosser.
Je ne peux pas m’empêcher de terminer ma rubrique en signalant l’excellent arbitrage de madame Groizeleau, qui, elle est constante dans la qualité de son travail de match en match.
Prochain match contre Valence-Romans, ce derby s’annonce chaud bouillant, les supporters drômois seront au rendez-vous. Ne pas oublier qu’Aix en a pris plus de soixante. Attention à l’inconstance. La saison dernière, les Drômois avaient passé trente points aux Grenoblois (30-21).
Photos : Karine Valentin
Voici mon débrief du match contre Mont-de-Marsan
Alors que Grenoble était sur deux échecs consécutifs lors de ces deux derniers déplacements, les coéquipiers de Thomas Lainault retrouvaient le chemin du Stade des Alpes pour la réception de Mont-de-Marsan, équipe au bord de la crise après un nouveau revers le week-end dernier à Guy-Boniface ( le troisième de suite) et une peu enviable quatorzième place à un point du premier relégable (Aurillac).Face aux mauvais résultats, les deux entraîneurs montois, Stéphane Prosper et Patrick Milhet ont été mis en retrait du terrain tout en conservant certaines fonctions. Ce club, pourtant habitué aux phases finales ces dernières années, est en train de vivre une fin de saison sous tension où il est plus question de maintien que de Top 6. En pareille circonstance, une telle équipe blessée peut déjouer les pronostics lors d’un déplacement pour peu que l’équipe qui la reçoit manque d’humilité. Pour Grenoble, il n’est nullement question de prendre à la légère une équipe montoise même à la dérive, les Isérois doivent laver l’affront du match perdu le week-end à Agen dans les ultimes secondes afin de faire oublier la colère du staff. Ils doivent aussi se faire pardonner leur indiscipline récurrente, autre sujet d’agacement des entraîneurs. Dans l’interview d’avant-match, le directeur sportif, Aubin Hueber, précisait à Nicolas Zanardi : « Á ce jeu, la confiance est importante, mais l’excès de confiance est souvent préjudiciable, et l’on a touché du doigt lors de cette deuxième mi-temps à Agen. On a encore un peu d’avance mais rien n’est acquis. Ce groupe a des qualités, mais il peut très vite retomber dans ses travers. Tout peut basculer très vite, et c’est pour cela que le staff a rappelé cette semaine l’importance des exigences, qu’elles soient individuelles ou collectives ».
Un quart d’heure de folie
C’est sous une température printanière très agréable que débute la rencontre devant des tribunes bien garnies (11 903 supporters, record d’affluence de la saison battu !). Ce sont les Montois qui donnent le coup d’envoi et c’est Grenoble qui récupère le ballon , puis qui part à l’assaut du camp de leur adversaire depuis leur 22 m. Les joueurs privilégient le jeu de possession à celui de dépossession, ce qui leur sourit puisqu’après de multiples temps de jeu, Mathis Sarragallet casse un plaquage, perce sur 10 à 15m, le ballon ressort rapidement, est expédié sur les extérieurs dans les bras du funambule fidjien, Kaminieli Rasaku, qui laisse sur place son vis-à-vis. Tel Usain Bolt, Kaminieli termine dans l’en-but en déposant le ballon d’une main au sol dans un style typiquement fidjien. Quelle classe ! On joue depuis à peine deux minutes (2e, 5-0). Les hommes du duo Nadau-Pézery poursuivent le rythme avec la même détermination. Sur une touche parfaitement exécutée, Mathis Sarragellet, bien calé derrière son pack s’en détache, adresse une sublime passe à Barnabé Couilloud qui joue parfaitement le deux contre un, fixe et donne à Wilfried Hulleu qui déborde son vis-à-vis, puis élimine le dernier défenseur d’un crochet dévastateur. Deuxième essai (quatorzième de Wilfried) en moins de dix minutes. Du bord de touche, Sam Davies ne loupe pas la mire (8e 12-0) Et ce n’est pas fini. Toujours Mathis Sarragallet, intenable avec une énergie de feu dans les jambes, marque un troisième essai sur une pénalité jouée à la main à 5 m de ligne, Il élimine trois défenseurs avant d’aplatir (15e, 19-0). Un premier quart d’heure à sens unique avec un Grenoble des grands jours. Sur chaque possession, c’est un essai. Aucune faute iséroise pendant ces quinze premières minutes alors que les Montois en sont déjà à quatre. Le travail sur la discipline a dû piquer cette semaine. Est-ce que les Grenoblois vous tenir un tel rythme pendant quatre-vingt minutes ?Baisse de régime mais pas du spectacle
Il est clair qu’à un essai toutes les cinq minutes, le FCG était sur des bases du record de la saison, mais à quoi bon en mettre un wagon alors que l’objectif est la victoire bonifiée. Ainsi passé cet épisode de domination à outrance, les Grenoblois vont baisser le pied et vont commencer à rentrer dans une phase de gestion du match afin de souffler un peu et surmonter les premières chaleurs du printemps. D’où les premières fautes (la première à la 17e), les premiers plaquages loupés, moins d’agressivité, on regarde l’adversaire joué. Et hop, premier essai des Montois, qui dès, qu’on leur donne le ballon savent très bien le faire circuler (19e 19-5). Puis un deuxième six minutes plus tard. Une perte du ballon sur une possession, une prise d’intervalle tranquille, pas de montée défensive (25e, 19-12).Après ces dix minutes de passage à vide, les co-équipiers de Thomas Lainault remettent la main sur le ballon, grattent un ballon au sol sur attaque montoise(27e), exercent une pression sur leur adversaire, reviennent dans leur camp. Nouvelle touche pour les Isérois, nouveau lancement de jeu et nouvel essai avec des passes sur un pas magnifiques ; Hugo Trouilloud, pour Wilfried Hulleu pour Thibaud Martel qui avance à grande enjambée en tenant le ballon d’une main et remet intérieur pour Hugo Trouilloud qui file à dame. Magnifique mouvement ! C’est le sixième essai de la partie, on est toujours sur un rythme d’un essai toutes les cinq minutes, le spectacle est au rendez-vous. (30e, 26-12). Puis, on retombe dans du jeu imprécis des deux côtés, des fautes, des ballons perdus en touche (un contre de chaque côté, un bras cassé contre Grenoble). Sur la dernière offensive landaise, la défense iséroise se montre intraitable sur un ballon au sol qu’elle conteste à bon escient. Pénalité contre les Montois à trente seconde de la fin, on se dirige tout tranquillement vers la fin du premier acte. Confondant vitesse et précipitation, Barnabé Couilloud tente de partir en solitaire depuis son camp, il se fait croquer le ballon sur un plaquage. Contre -attaque des Montois qui marquent un troisième essai face à une défense qui n’était plus en place ! (42e, 26-19) Mais quelle erreur du demi de mêlée grenoblois ! La mi-temps est sifflée sur un score fleuve et sept essais au total. Sans doute pas mal d’agacement du côté des coachs grenoblois qui n’ont pas dû beaucoup apprécier le relâchement en défense de leur troupe et les trois essais encaissés bien trop facilement. On peut néanmoins, apprécier les bonnes attitudes, la bonne discipline avec seulement quatre pénalités contre Grenoble.
Les statistiques de la première mi-temps :
Touches (Grenoble) :7 et un ballon perdu
Touche (MdM) :6, un ballon volé et un bras cassé contre Grenoble
Mêlée (Grenoble) : 3, aucune faute.
Mêlée (MdM) : 3, aucune pénalité.
Pénalité : 4 contre Grenoble et 7 contre MdM
Reprise en main et la quête du bonus offensif
Dans les vestiaires grenoblois, le duo Nadau-Pézery ont dû rappeler les consignes aux joueurs, ont dû pointer du doigt les errements en défense. Ainsi à peine deux minutes après la reprise que Wilfried Hulleu signait un nouvel essai (son quinzième) à la suite d’un bon départ au ras de Kaminieli Rasaku, qui a trompé facilement la vigilance de la défense montoise (42e, 33-19). Cinq minutes plus tard, nouvelle offensive iséroise à partir d’une belle touche. Cette fois-ci, les Grenoblois choisissent le maul qui fait reculer le pack landais. Et de six pour Grenoble qui a repris le bonus offensif (48e, 40-19) Allons-nous enfin assister à un cavalier seul des Isérois pendant la dernière demi-heure pour faire exploser de joie les supporters qui appellent de leurs vœux de nouveaux essais au pied de leur tribune ? Malheureusement non, malgré la rentrée des finisseurs qui vont surtout s’employer à conserver le bonus plutôt que de poursuivre les offensives. Pendant de longues minutes, les Landais vont occuper le camp grenoblois, mais cette fois-ci, la défense des Rouge et Bleu va se montrer moins laxiste qu’en première mi-temps, elle finira par céder à moins de dix minutes du terme (71e, 40-26). Vexés d’avoir perdu le bonus offensif, les hommes de Nicolas Nadau vont mettre toute leur énergie pour le récupérer. Ils y parviennent à peine deux minutes après avoir encaissé leur quatrième essai. Dans un premier temps Madame Groizeleau valide l’essai de Max Clément, mais elle a un doute. Après vidéo, l’essai sera refusé (écran de Bastien Soury sur un défenseur). Ce n’est que partie remise. A trois minutes du terme, Richard Hardwick, s’arrache de derrière la mêlée et embarque avec lui trois ou quatre défenseurs qui ont dû mal à le stopper, mais les Landais ont été mis à la faute. Les Grenoblois décident de jouer la pénalité à la main à 5 m de la ligne. Choix judicieux puisque c’est au tour du pilier Thomas Cody d’aller derrière la ligne ! (77e ,47-26) Grenoble récupère le bonus et le conservera. Nouvelle victoire des Grenoblois à domicile, la douzième et dixième bonus offensif ! Même si ce fut laborieux par moments, Grenoble a su retrouver son rythme offensif, mais également celui de l’inconstance, constaté à plusieurs reprises cette saison. Il n’en demeure pas moins que les Isérois conservent leur avance au classement. Seul gros point noir de la rencontre, les blessures de Mathis Sarragallet, Hanru Sirgel et Thomas Lainault. Crois les doigts pour que cela ne soit pas trop grave.Les statistiques de la deuxième mi-temps :
Touches (Grenoble) :3, un lancer pas droit.
Touche (MdM) :10, deux ballons volés par Grenoble.
Mêlée (Grenoble) : 5, aucune faute
Mêlée (MdM) : 2, aucune faute
Pénalité : 5 contre Grenoble et 3 contre MdM.
A la question posée par Nicolas Zanardi après la rencontre sur l’inconstance de l’équipe, Thomas Lainault ne se montre pas inquiet : « Non, s’inquiéter, ce serait plus pénalisant qu'autre chose. Si on ne le savait pas, ça serait peut-être un peu plus inquiétant, mais on est conscient des choses. On voit bien que notre inconstance nous empêche de réaliser des matchs ultra-aboutis, mais si on est inquiets à ce rythme-là... Franchement, ce n'est pas être prétentieux, mais ça ne sert à rien d'aller en phases finales si on s’inquiète aujourd’hui. On est quand même premier, on réalise une des meilleures saisons depuis quelques temps, on bosse dur…. Maintenant, je le répète, c'est sur la constance de nos efforts pendant 80 minutes qu'il faut bosser ». Alors, laissons-les bosser.
Je ne peux pas m’empêcher de terminer ma rubrique en signalant l’excellent arbitrage de madame Groizeleau, qui, elle est constante dans la qualité de son travail de match en match.
Prochain match contre Valence-Romans, ce derby s’annonce chaud bouillant, les supporters drômois seront au rendez-vous. Ne pas oublier qu’Aix en a pris plus de soixante. Attention à l’inconstance. La saison dernière, les Drômois avaient passé trente points aux Grenoblois (30-21).
Photos : Karine Valentin
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