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ITW d'Aubin Hueber à la dépêche du midi

jipe148

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27 Juin 2021
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Aubin Hueber : "Les grandes équipes ne meurent jamais"​


  • Aubin Hueber, manager du FC Grenoble.Photo archive Valentin Vié
  • Aubin Hueber, manager du FC Grenoble.Photo

Auteur de deux victoires en deux matchs dont une sur la pelouse d’Oyonnax, les hommes d’Aubin Hueber ont prouvé qu’il faudra encore compter avec eux cette saison.
Entretien avec le manager isérois.

Deux matchs, deux victoires. Tout va bien pour le FCG ?

C’est encourageant. En ayant repris le 17 juillet et fait juste un match amical, c’est plutôt bien. Il y a eu cet exploit à Oyonnax qui est très positif. C’était important pour le groupe après la fin de saison que l’on connaît. C’était difficile mentalement, alors commencer par une victoire là-bas, ça nous a permis de mettre un peu de baume au cœur. Après, la victoire contre Aurillac avec le bonus offensif est très valorisante. Malheureusement, on a laissé quelques joueurs sur le carreau, comme Mouton qui va devoir se faire opérer du genou. Donc globalement, c’est satisfaisant. Mais ce n’est pas la fin, ce n’est que le début et on sait que ce championnat est âpre et difficile.

Vous évoquiez la fin de saison dernière compliquée. Comment fait-on pour se relever à chaque fois d’une finale perdue comme ce fut le cas les trois dernières années ?

C’est la force de ce groupe qui est très résilient et qui arrive à aller chercher des valeurs et des vertus collectives. C’est la troisième année où je suis ici. On l’a peaufiné, ce groupe, on a fait de gros changements l’an dernier avec dix-neuf nouveaux joueurs. Cette saison, on a décidé de faire juste du poste pour poste. On n’a pas cherché spécialement de grands joueurs, mais plutôt de bons mecs avant tout. C’est important pour traverser les étapes que vous avez rappelées. Il faut une mentalité de vainqueur, de gars qui ne lâche rien. Je rappellerai que la devise du club est "force et fierté". La fierté et la résilience sont importantes. Le match à Oyonnax le démontre bien, on ne lâche rien jusqu’au bout. C’est donc la force de ce groupe, mais il n’y a pas que ça. On a un jeu qui est quand même assez intéressant et efficace. C’est à nous maintenant de valider toutes les opportunités qu’on aura. Par contre, on sait qu’avec la descente de Vannes, avec Brive et les autres équipes, ça sera compliqué. Autant il y a quelques saisons, on pouvait dire qu’il y avait quatre ou cinq équipes qui jouaient la montée. Maintenant, il y a vraiment sept ou huit équipes qui en ont le potentiel. Puis on a vu avec ce que Montauban a fait que même le sixième peut être champion.

Passons à ce match contre Agen. Comment l’abordez-vous ?

On s’attend, à l’image de leur manager Mauricio Reggiardo qui est argentin, à ce qu’ils aient de la grinta. À domicile, il sait faire valoir ces valeurs-là. Puis Agen est quand même un grand club. Et les grands clubs ne meurent jamais. Même s’ils ont eu un faux pas à Nevers, ils ont été au rendez-vous à domicile. On sait à quel genre de match il faut s’attendre et si on ne met pas les ingrédients qu’il faut dans la notion de combat et d’intensité, ça pourrait faire lourd à la sortie.

Vous avez porté le maillot du SUA lors de la saison 2000-2001. On imagine que ça ne restera pas votre plus grand souvenir ?

Pas spécialement, mais c’est comme ça. Dans une carrière, il y a des hauts et des bas. J’ai rencontré des gens charmants autour du club, les supporters étaient très agréables. Mais ça s’est mal passé avec le staff technique. Ça fait partie des aléas. J’ai toutefois beaucoup de respect pour ce grand club, pour mes amis comme Philippe Sella et tant d’autres. J’ai une pensée d’ailleurs pour Pierre Montlaur qui nous a quittés et avec qui j’étais très proche. C’est lui, à l’époque, qui m’avait fait venir à Agen.

Pro D2 : "Il y a beaucoup de clubs qui le prônent"… Les conditions d’accession au Top 14 bientôt modifiées​

l'essentielLa formule actuelle de la Pro D2, qui ne garantit pas au premier de la saison régulière d’accéder au Top 14 la saison suivante, pourrait être modifiée : des discussions sont en cours à la Ligue, affirme le directeur du rugby de Grenoble Aubin Hueber.
La Pro D2 est-elle injuste ? C’est probablement ce que se disent les joueurs de Grenoble, premiers de la dernière saison régulière mais condamnés à rester dans l’antichambre de l’élite après avoir trébuché, en juin dernier, sur Montauban, monté en Top 14 malgré sa sixième place à la fin du championnat. Après trois échecs d’affilée en finale d’accession, puis en barrage dans la foulée, les Grenoblois auraient sans doute bénéficié d’un système récompensant la régularité. Qui serait, selon les déclarations d’Aubin Hueber dans nos colonnes, à l’étude du côté de la Ligue de rugby professionnel. "J’y représente (à la LNR ndlr) le Président Goffi", explique le directeur du rugby du FCG en amont d’Agen-Grenoble, ce jeudi 11 septembre (21 heures). "Il y a actuellement un accord pour quelques saisons encore avec la formule actuelle. Mais il y a beaucoup de clubs qui essaient de prôner plutôt la formule avec le premier qui monte. Je pense que ce serait mieux, et les autres feraient le barrage ensuite" estime le natif de Tarbes.
En vigueur depuis 2012, ce système de finale d’accession et de barrage pourrait ainsi être réformé, afin de revenir à une formule récompensant le vainqueur de la phase régulière. Ce n’est pas Grenoble, ni Mont-de-Marsan, ou Provence Rugby, respectivement premiers en 2025, 2022 et 2024 sans accéder à l’élite, qui s’en plaindraient.
 
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