Nouveau départ réussi pour Ployet
Florent Cotté
En vue vendredi face au Stade Aurillacois et de nouveau en cannes physiquement, Thomas Ployet aborde sa deuxième saison grenobloise plein d’appétit. Photo Le DL /Karine Valentin
Privé de la fin du dernier championnat et frustré du dénouement de sa première saison grenobloise, Thomas Ployet est revenu en cet été 2025 plus motivé que jamais. Pour réussir son an II au FCG.
Avec son double mètre, Thomas Ployet passe rarement inaperçu. Quand il est là comme quand il n’est pas là. Vendredi, il a foulé la pelouse du stade Jean-Alric lors du match de pré-saison face au Stade Aurillacois (28-36). Et malgré la touffeur cantalienne, il n’a pas mégoté sur les efforts pendant près de soixante minutes, précieux au contre en touche comme en défense ou sur les déblayages.
Au printemps dernier, il n’était plus là et ça s’est vu aussi. Blessé au genou fin mars à Agen (23-29), sa saison 2024-2025 s’était arrêtée deux bons mois avant celle de ses coéquipiers. Ce, alors qu’il avait mis les bouchéess doubles, pour se rétablir avant la phase finale. Le staff avait fait d’autres choix. « Moi, j’étais là pour l’équipe et pour l’accompagner », avec une présence tout de même aux entraînements précédent demi-finale, finale et Top 14 access match. « Même si je ne jouais pas, j’essayais de faire travailler les mecs. »
Comme ceux qui ont affronté Montauban (19-24) et Perpignan (11-13), il a fallu digérer la non-montée. « Ça a été plus dur pour les uns que pour les autres… Mais on a tous été soudés et on est reparti pour une nouvelle année, pour essayer de faire encore mieux. »
Après le galop d’essai dans le Cantal, positif malgré la défaite , il pouvait lâcher : « Ça faisait longtemps que je n’avais pas mis les pieds sur un terrain, j’avais vraiment envie de jouer ! J’étais un peu frustré de la fin de saison dernière, mais je suis très content de reprendre. Et maintenant, pressé de voir le championnat. »
Dans cette Pro D2 2025-2026, l’ancien Rochelais – désormais pleinement sous contrat avec le FCG (+2 ans) – aura un vrai rôle à jouer. Et pas seulement en 2e ligne, malgré les départs de Pierce Phillips et Thomas Lainault. Face aux Aurillacois, il a été aligné au poste de flanker ; où le staff Pezery-Nadau l’avait testé un peu en 2024-2025. « Si on a besoin de moi en 3e ligne, je jouerai en 3e ligne. Moi, je suis heureux quand je suis sur le terrain », sourit Ployet (25 ans, 2,03 m, 110 kg), désireux de reprendre toute sa place au sein de l’effectif isérois. « Je ne sais pas si ce sera un poste durable. Si le coach a besoin, je serais disponible. C’est une corde à mon arc de pouvoir jouer aux deux postes. »
À Aurillac, Ployet a aussi assumé le rôle de leader de touche, avec Victor Guillaumond. Signe que les responsabilités ne le rebutent pas. « J’avais déjà eu deux ou trois matches l’an dernier à me mettre sous la dent, en tant que leader. Là, je vais essayer d’en engranger de plus en plus et de me perfectionner. Avec Victor et Antonin Berruyer, on prend ce rôle en main. Je suis prêt à l’endosser. »
Florent Cotté
En vue vendredi face au Stade Aurillacois et de nouveau en cannes physiquement, Thomas Ployet aborde sa deuxième saison grenobloise plein d’appétit. Photo Le DL /Karine Valentin
Privé de la fin du dernier championnat et frustré du dénouement de sa première saison grenobloise, Thomas Ployet est revenu en cet été 2025 plus motivé que jamais. Pour réussir son an II au FCG.
Avec son double mètre, Thomas Ployet passe rarement inaperçu. Quand il est là comme quand il n’est pas là. Vendredi, il a foulé la pelouse du stade Jean-Alric lors du match de pré-saison face au Stade Aurillacois (28-36). Et malgré la touffeur cantalienne, il n’a pas mégoté sur les efforts pendant près de soixante minutes, précieux au contre en touche comme en défense ou sur les déblayages.
Au printemps dernier, il n’était plus là et ça s’est vu aussi. Blessé au genou fin mars à Agen (23-29), sa saison 2024-2025 s’était arrêtée deux bons mois avant celle de ses coéquipiers. Ce, alors qu’il avait mis les bouchéess doubles, pour se rétablir avant la phase finale. Le staff avait fait d’autres choix. « Moi, j’étais là pour l’équipe et pour l’accompagner », avec une présence tout de même aux entraînements précédent demi-finale, finale et Top 14 access match. « Même si je ne jouais pas, j’essayais de faire travailler les mecs. »
Comme ceux qui ont affronté Montauban (19-24) et Perpignan (11-13), il a fallu digérer la non-montée. « Ça a été plus dur pour les uns que pour les autres… Mais on a tous été soudés et on est reparti pour une nouvelle année, pour essayer de faire encore mieux. »
Après le galop d’essai dans le Cantal, positif malgré la défaite , il pouvait lâcher : « Ça faisait longtemps que je n’avais pas mis les pieds sur un terrain, j’avais vraiment envie de jouer ! J’étais un peu frustré de la fin de saison dernière, mais je suis très content de reprendre. Et maintenant, pressé de voir le championnat. »
Dans cette Pro D2 2025-2026, l’ancien Rochelais – désormais pleinement sous contrat avec le FCG (+2 ans) – aura un vrai rôle à jouer. Et pas seulement en 2e ligne, malgré les départs de Pierce Phillips et Thomas Lainault. Face aux Aurillacois, il a été aligné au poste de flanker ; où le staff Pezery-Nadau l’avait testé un peu en 2024-2025. « Si on a besoin de moi en 3e ligne, je jouerai en 3e ligne. Moi, je suis heureux quand je suis sur le terrain », sourit Ployet (25 ans, 2,03 m, 110 kg), désireux de reprendre toute sa place au sein de l’effectif isérois. « Je ne sais pas si ce sera un poste durable. Si le coach a besoin, je serais disponible. C’est une corde à mon arc de pouvoir jouer aux deux postes. »
À Aurillac, Ployet a aussi assumé le rôle de leader de touche, avec Victor Guillaumond. Signe que les responsabilités ne le rebutent pas. « J’avais déjà eu deux ou trois matches l’an dernier à me mettre sous la dent, en tant que leader. Là, je vais essayer d’en engranger de plus en plus et de me perfectionner. Avec Victor et Antonin Berruyer, on prend ce rôle en main. Je suis prêt à l’endosser. »