FCG Rugby Les interviews d'après-match de Patrick Pézery et Thomas Ployet

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Alors que l'interview de Marc Palmier a été diffusée en direct sur Twitch à la fin du match, Patrick Pézery et Thomas Ployet sont à leur tour intervenus en conférence de presse. Après ce match amical disputé à Aurillac,
Patrick Pézery et Thomas Ployet sont revenus sur la prestation des Rouge & Bleu, en retenant avant tout la cohérence et l’état d’esprit affichés par le groupe, composé de joueurs qui étaient déjà au FCG la saison passée, de recrues et de jeunes suivant la prépa des pros.
À deux semaines du championnat, Patrick Pézery a dressé un premier bilan et fixé les priorités.

Patrick, bien que le score final ne soit pas en notre faveur, on a vu un FCG cohérent et solide pendant près de 65 minutes. Plus de satisfaction que de déception pour vous ?

Oui, plus de satisfaction. On savait ce qu’on venait chercher ici, et aussi d’où on vient, avec les contraintes liées à l’effectif. Il fallait se fixer des objectifs réalisables, notamment sur le combat et sur notre organisation. Sur ces aspects-là, pas mal de choses ont été validées.

Vous avez intégré des jeunes issus de la prépa, ce qui pouvait désorganiser le collectif. Pourtant, le groupe a semblé bien huilé.

Effectivement, on a intégré beaucoup de jeunes (Germain De Borda, Corentin Peccaud, Léo. Boullier, Noé Théraube, Maël Navizet) mais ce sont des garçons avec qui on a travaillé tout au long de la préparation, parce qu’il fallait combler notre manque d’effectif. On voit le résultat de ce travail. Pour eux aussi, c’était une bonne occasion de mesurer ce qu’il leur reste à franchir pour prétendre à ce niveau. Je pense que ce partage a été intéressant.

On encaisse 36 points, mais aucun à la pause. La défense a mieux fonctionné en première qu’en deuxième mi-temps. Est-ce lié à la chaleur ou au manque de préparation ?

Non, pas spécialement. C’est surtout lié aux rotations et aux repères totalement différents. Certains joueurs n’étaient pas du tout à leur poste. Thomas Ployet, par exemple, en troisième ligne. Bastien Soury a joué 8 alors qu’il n’y avait jamais joué. Léo Boulier a également évolué en troisième ligne alors que c’est un talonneur chez les Espoirs. On a dû composer avec ce qu’on avait. Malgré ça, au niveau de l’état d’esprit, il n’y a pas grand-chose à reprocher.

Cela va vous donner du travail avec l'ensemble du staff en vue du championnat, puisqu’il n’y aura plus de match de préparation ?

Oui, on a de quoi bosser. On va se poser les bonnes questions. J’espère aussi récupérer quelques joueurs pour redynamiser l’effectif.

Des priorités de travail pour ces deux semaines ?

D’abord, passer du temps ensemble. On va avoir deux jours de cohésion lundi et mardi, ça va faire du bien. Ensuite, oui, il y a évidemment beaucoup d’aspects techniques à travailler.

Est-ce que vous êtes pressé que le championnat commence, ou content d’avoir encore deux semaines ?

Je suis surtout content d’avoir retrouvé le groupe et la compétition, même si c’était un match amical. Ça nous dynamise. La compétition, on l’attend forcément avec impatience.


De son côté, Thomas Ployet a retrouvé avec plaisir les terrains après une longue absence. Tout comme son coach, Thomas a souligné l’engagement collectif et la cohésion du groupe, résultats d’une préparation intense.

Thomas, tes impressions après ce premier match ?

On s’attendait à ce que ce soit difficile, Aurillac avait déjà deux matchs de préparation dans les jambes.

Finalement, malgré la défaite, le FCG a livré une prestation cohérente.

Oui, je suis d’accord, c’était un match plutôt abouti. On était venus chercher la victoire bien sûr, mais surtout de l’engagement et de l’envie collective. C’est ce que tout le monde a montré aujourd’hui. Bien sûr, il y a encore des détails à régler, sur la touche ou les lancements, mais on n’a pas failli dans l’engagement. C’est une vraie satisfaction et ça nous donne envie d’être encore plus prêts pour la suite. Il y avait beaucoup d’absents et donc une équipe un peu mixte, avec des jeunes et des anciens.

Pourtant, collectivement, vous avez semblé très en place.

Oui, on était vraiment en place, et c’était sympa de le ressentir sur le terrain. On a travaillé très dur pendant trois voire quatre semaines. On en a bavé, mais ça nous a soudés et créé une vraie cohésion. Je pense que c’est ce qui nous a permis de bien jouer aujourd’hui.

Sur les phases d’avants, comment analyses-tu la prestation ? Vous avez concrétisé plusieurs ballons en touche, mais en avez aussi perdu, idem en mêlée.

C’était un match très intéressant. Comme je l’ai dit, on a eu peu de temps de travail collectif, donc on a fait avec ce qu’on avait. Il y a eu quelques petites scories, mais on va se régler pour le prochain match. Globalement, que ce soit en mêlée ou en touche, on a mis de l’engagement et ça a plutôt bien fonctionné.

Il n’y aura plus de match amical avant le championnat, mais encore deux semaines de préparation. Sur quoi faut-il mettre l’accent ?

Ça va être un gros match pour commencer contre Oyonnax. On a su se rassurer sur l’engagement et ça, c’est important. Maintenant, on va avoir quelques jours de repos, puis on travaillera sur la cohésion et surtout sur les détails à gommer pour attaquer la saison dans les meilleures conditions.

Sur le plan personnel, on ne t’avait pas vu depuis longtemps sur un terrain (ndlr : son dernier match était la J24 de la saison 24-25, à Agen, où il a été blessé). Dans quel état d’esprit abordes-tu cette nouvelle saison ?

Avec beaucoup d’envie. Comme tu l’as dit, ça faisait longtemps que je n’avais pas joué, et ça fait énormément de bien de retrouver le terrain. J’étais frustré de ne pas avoir pu participer à la fin de saison dernière, donc je suis très content de reprendre.

Photo de couverture : © Karine Valentin

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