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- 25 Mars 2021
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Pour ce 1er match de l’année 2022 au stade des Alpes, le FCG accueillait le RC Vannes. Une rencontre de la plus haute importance pour le FCG en proie au doute depuis sa victoire à domicile face à Mont de Marsan.
On notait de nombreux absents dans l’effectif grenoblois : Thomas Fortunel contraint d’arrêter le rugby pendant 3 mois suite à sa 3ème commotion de l’année, Régis Montagne suspendu à titre conservatoire après son carton rouge face à Oyonnax (il passera en commission de discipline le 19 janvier), Halaïfonoua, Schoeman et Blanc-Mappaz tous trois touchés par la Covid. Même si Capuozzo faisait son retour, c’est une équipe grenobloise affaiblit devant, qui se présentait sur la pelouse du SDA.
Devant quasiment 5000 spectateurs (la jauge sanitaire étant atteinte), les 2 équipes ont proposé un spectacle bien terne hier soir. Durant les 20 premières minutes, le FCG essayait de jouer mais sans se montrer dangereux. Ce sont pourtant les grenoblois qui parvenaient à ouvrir le score grâce à Adrien Séguret qui déchirait le rideau défensif breton aux 22 mètres et qui parvenait à franchir la ligne de but en glissant sur les derniers mètres pour aplatir. Glenat transformait et Grenoble prenait le score (7-0 20ème).
Vannes se montrait lui aussi dangereux grâce aux enchainements de ses avants et aux jambes de Dridi. Les vannetais furent récompensés de leurs efforts lorsqu’à la 33ème minute Bautista Ezcurra commettait un en avant, dans ses 22 mètres, en voulant dégager avant d’avoir la maitrise du ballon. Le pilier Tafili marquait un essai à la suite de la mêlée ordonnée par l’arbitre et transformé par Quentin Etienne Une grossière erreur puisque Les bretons accentuaient leurs domination et prenaient même une penaltouche plutôt que les points en fin de période. L’action de donnait rien mais on se disait que Vannes sentait bien qu’il y avait un coup à faire face à des grenoblois incapables de produire du jeu. La mêlée tenait pourtant le choc (pour une fois), mais les fautes de mains et le manque d’imagination dans le jeu grenoblois ne permettait pas au FCG de se montrer dangereux.
7 partout à la mi-temps, les spectateurs n’avaient pas l’occasion de se réchauffer avec le spectacle insipide proposé par les 30 acteurs de la rencontre.
Adrien Seguret a marqué le seul essai du match pour le FCG
A la reprise, Levi Douglas semblait se blesser au moment d’entrer sur le terrain Il était remplacé par Adrien Vigne. Le 2ème ligne anglais revenait pourtant sur le terrain quelques minutes plus tard.
Cette seconde période était, comment dire, morne voir triste d’un côté comme de l’autre. Vannes, sans être génial, se contentait de défendre sur les rares actions grenobloises abouties et le FCG ne savait pas comment jouer. Sarragallet côté Grenoble puis Marks pour Vannes prenaient chacun un carton jaune à quelques minutes d’intervalle. C’est alors le capitaine Antonin Berruyer qui devenait le lanceur en touche. Des lancers brouillons (difficile d’en vouloir à Antonin), une conquête faible (la mêlée était dominée après les sorties de Eglaine et Kaikatsishvili), Grenoble commettait des fautes et Quentin Etienne enquillait tranquillement les points (48ème, 65ème, 71ème et 76ème). Une seule pénalité réussie par Corentin Glenat au cours de cette 2ème mi-temps (46ème) pour un score de 25 à 10 en faveur des bretons à la fin du match.
A part ça, pas grand-chose à dire de cette seconde période côté grenoblois. Pas d’action dangereuse, des tentatives vaines et tuées dans l’œuf par un manque de cohésion collective et des fautes qui donnent des points à un adversaire qui se contente finalement de faire enfler le score tranquillement. Le FCG finira même la rencontre à 14 après le carton jaune reçu par Taufa pour fautes répétées en mêlée.
3ème défaite consécutive pour le FCG. Une défaite qui inquiète : le FCG est aujourd’hui un candidat à la descente. Avec 4 points d’avance sur Bourg en Bresse, 1er relégable, le FCG regarde le spectre de la relégation se rapprochait dangereusement.
Le FCG inquiète ses supporters
On pourrait se dire que nous ne sommes qu’à la 17ème journée, qu’il reste encore 14 matchs à jouer et qu’il y a de la marge. Oui, c’est ce qu’on pourrait se dire. Mais le contenu des matchs proposé par le FCG ne cède pas à l’optimisme. On sent des joueurs perdus sur le terrain, incapables de s’adapter aux difficultés. Le fond de ce nouveau plan de jeu n’est pas là. Sur Sud Radio hier soir, l’ancien demi de mêlée de Montpellier Julien Tomas disait que « le FCG manque de confiance. C’est une équipe en construction certes mais on ne voit pas de collectif dans cette équipe. »
Alors que faire ? les journalistes de Sud Radio se posaient la question de le remise en cause du staff. Un staff jeune dans l’exercice, excepté Nicolas Nadau, mais un staff qui semble avoir du mal à faire passer son message. Cependant au-delà du staff, ce sont les joueurs qui sont sur le terrain. On ne voit personne prendre un réel leadership et donner de la voix. Ce groupe est jeune, très jeune, il manque des cadres des anciens, des vieux briscards pour booster le moral des troupes. Un moral qui semble bien touché. Il fallait voir les mines déconfites des joueurs grenoblois à la fin de la rencontre.
La semaine prochaine, c’est un déplacement à Bayonne auquel les grenoblois vont devoir faire face. Pas le meilleur adversaire pour se refaire la cerise. Il sera nécessaire d’aller sur la pelouse de Jean Dauger sans pression en essayant de se resserrer dans la semaine qui va précéder. Peut-être que le staff laissera les clefs aux joueurs pour préparer cette rencontre ? Il est nécessaire de trouver ce qui pourrait provoquer un électrochoc.
Les supporters ont mal de voir leur FCG en telle difficulté. Il ne faudra pas qu’ils lâchent leur équipe qui a plus que jamais besoin d’eux. Néanmoins, difficile de ne pas avoir envie de le faire devant les matchs qui sont de véritables purges pour celui ou celle qui aime le FCG.
A l'image de Taufa, les grenoblois auront sans doute mal à la tête durant le semaine qui arrive
Les + :
- Difficile de trouver des points positifs : la mêlée a parut solide pendant 60 minutes. Jusqu’à la rentrée des remplaçants. Taufa se faisant pénalisés 3 fois jusqu’à prendre un carton jaune
- Levi Douglas : comme souvent le 2ème ligne a fait preuve d’activité en attaque et même en défense en grattant des ballons
- Adrien Seguret : il marque l'essai grenoblois. Il se propose en attaque et parfois de manière tranchante
- Le retour de Capuozzo : absent depuis de nombreuses semaines, l’arrière grenoblois a joué 25 minutes hier soir, sans réussir à remettre son équipe dans le bon chemin
- Bautista Ezcurra : un match très moyen pour l’argentin : à sa décharge il occupait le poste d’arrière, un poste qui n’est pas le sien
- Le jeu : il n’y en a pas. Du moins on ne le voit pas. Les joueurs sont perdus. Le ballon est dégagé au pied quand il y a des semblants de solutions de relance
- La confiance : elle est loin. Quand on enchaîne les désillusion, difficile de retrouver une confiance perdue depuis un moment
- Pas grand-chose à retenir d’une rencontre ratée et insipide comme souvent cette saison.
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