bonjour la team du Raffut alpin, voici mon débrief du match contre Vannes
Pour le dernier match de la onzième journée, Grenoble jouait contre Vannes à Rennes, match délocalisé au Stade du Roazhon Park, devant 30 000 supporters bretons, et match diffusé par Canal+ en prime time un dimanche soir, plage horaire habituellement réservée à l’affiche du Top 14. Ce match de gala a tenu toutes ses promesses en termes d’intensité, d’engagement, de spectacle. On ne donnait pas cher de la peau des Grenoblois, qui cherche toujours son rugby, face au leader vannetais dont le jeu est bien plus en place et, avec la meilleure défense du championnat. Les Grenoblois ont répondu présent dans l’engagement, dans l’état d’esprit. Perdre contre la meilleure équipe du championnat n’a rien d’infamant. Le manque de maîtrise dans la conquête, notamment en touche, aura été le point faible contrairement aux Vannetais, qui ont su scorer aux moments opportuns. Grenoble ne ramène rien de ce long déplacement, mais Grenoble a su remporter la deuxième mi-temps (8 -12) et a fait douter le leader vannetais. Tout n’est pas perdu.
Globalement, durant cette première période, les hommes de Jean-Noël Spitzer ont dominé la possession et l’occupation mais ont eu du mal à franchir le rideau défensif des Grenoblois, qui ont mis beaucoup de cœur à préserver leur ligne. Cependant, l’indiscipline sur des fautes bêtes au sol aura coûté cher. Première faute évitable, c’est un essai derrière (3e), une autre à la 13e, c’est trois points (14e, 10-6), puis une autre à la demi-heure de jeu (protection illicite d’un joueur au sol) coûtera le deuxième essai (17 -6), pour terminer sur une nouvelle faute à la sirène (40e, 20-6). Au total, les Grenoblois ont été mis 8 fois à la faute en raison de la domination des Vannetais. Heureusement que les Morbihannais ont loupé deux grosses occasions (21 et 25e), l’addition aurait été plus lourde et le match définitivement plié à la pause. Grosse tuile pour Thomas Ployet qui est sorti l’épaule en vrac, cela ne sent pas bon. Il me semble qu’il avait déjà été blessé à une épaule, la saison passée.
A 20 à 6, à la pause, rien n’est définitivement perdu pour Grenoble qui a rivalisé dans les zones de combat malgré les deux essais encaissés. On ne sent pas les Isérois complétement largués dans ce match, même si la mêlée a montré des signes de faiblesse (2 bras cassés, une pénalité).
Les statistiques de la première mi-temps :
Grenoble a montré un visage plus séduisant que lors du dernier match contre Béziers, un état d’esprit avec beaucoup d’énergie et d’engagement. Il reste assurément du travail au duo Jeff Dubois et à Patrick Pézery et aux joueurs pour être plus tueurs dans les zones de marque. En somme, le plus dur à faire.
Les statistiques de la deuxième mi-temps :
Grenoble reste dans le ventre mou à cinq unités du sixième, mais à 15 points du leader vannetais, plus que favori pour la remontée.
Prochain match au Stade des Alpes contre Biarritz !
L’état d’esprit des Grenoblois n’aura pas suffi
Pour le dernier match de la onzième journée, Grenoble jouait contre Vannes à Rennes, match délocalisé au Stade du Roazhon Park, devant 30 000 supporters bretons, et match diffusé par Canal+ en prime time un dimanche soir, plage horaire habituellement réservée à l’affiche du Top 14. Ce match de gala a tenu toutes ses promesses en termes d’intensité, d’engagement, de spectacle. On ne donnait pas cher de la peau des Grenoblois, qui cherche toujours son rugby, face au leader vannetais dont le jeu est bien plus en place et, avec la meilleure défense du championnat. Les Grenoblois ont répondu présent dans l’engagement, dans l’état d’esprit. Perdre contre la meilleure équipe du championnat n’a rien d’infamant. Le manque de maîtrise dans la conquête, notamment en touche, aura été le point faible contrairement aux Vannetais, qui ont su scorer aux moments opportuns. Grenoble ne ramène rien de ce long déplacement, mais Grenoble a su remporter la deuxième mi-temps (8 -12) et a fait douter le leader vannetais. Tout n’est pas perdu.
Indiscipliné et dominé
Les Grenoblois entament parfaitement la rencontre en produisant une longue séquence de jeu d’environ deux minutes, qui est récompensée par une pénalité en face des poteaux (3e, 0-3). Vannes réplique immédiatement, mais d’une façon plus efficace que les Grenoblois, puisque sur leur gros temps fort, un Vannetais marque le premier essai après une longue séance de Pick and go (7e, 7-3). Ces deux séquences résument bien la différence de réalisme entre les deux équipes lors de la première période au cours de laquelle, les Bretons ont su scorer par des essais (2, 14 points) dès qu’ils sont rentrés dans la zone de marque, contrairement aux Grenoblois qui n’ont récolté que des points de pénalités (6 points).Globalement, durant cette première période, les hommes de Jean-Noël Spitzer ont dominé la possession et l’occupation mais ont eu du mal à franchir le rideau défensif des Grenoblois, qui ont mis beaucoup de cœur à préserver leur ligne. Cependant, l’indiscipline sur des fautes bêtes au sol aura coûté cher. Première faute évitable, c’est un essai derrière (3e), une autre à la 13e, c’est trois points (14e, 10-6), puis une autre à la demi-heure de jeu (protection illicite d’un joueur au sol) coûtera le deuxième essai (17 -6), pour terminer sur une nouvelle faute à la sirène (40e, 20-6). Au total, les Grenoblois ont été mis 8 fois à la faute en raison de la domination des Vannetais. Heureusement que les Morbihannais ont loupé deux grosses occasions (21 et 25e), l’addition aurait été plus lourde et le match définitivement plié à la pause. Grosse tuile pour Thomas Ployet qui est sorti l’épaule en vrac, cela ne sent pas bon. Il me semble qu’il avait déjà été blessé à une épaule, la saison passée.
A 20 à 6, à la pause, rien n’est définitivement perdu pour Grenoble qui a rivalisé dans les zones de combat malgré les deux essais encaissés. On ne sent pas les Isérois complétement largués dans ce match, même si la mêlée a montré des signes de faiblesse (2 bras cassés, une pénalité).
Les statistiques de la première mi-temps :
- Touches (Grenoble) :5, aucun ballon perdu.
- Touche (Vannes) : 9, un ballon perdu
- Mêlée (Grenoble) : 3, un bras cassé et une pénalité contre Grenoble
- Mêlée (Vannes) : 1, un bras cassé contre Grenoble.
- Pénalité : 8 contre Grenoble et 4 contre Vannes
Grenoble rivalise mais manque de pragmatisme en touche
L’entame de la seconde période ressemble à celle de la première avec une grosse séquence des Grenoblois qui obtiennent une pénalité et choisissent logiquement la pénaltouche. Hélas, ballon volé ! Là, encore cette phase résume le manque de maîtrise des Grenoblois en conquête directe dans les zones de marque. Avec ce ballon envolé, c’est une très bonne occasion perdue. Bis repetita à la 55e. Nouvelle pénaltouche à 5m de la ligne, nouveau ballon volé ! Pour un tel match, c’est illusoire de gagner si ton équipe n’est pas réaliste sur ce type d’opportunité. Pourtant, le score n’a pas changé. Aucun point de marquer par les deux équipes pendant le premier quart d’heure dominé par Grenoble. Il faudra attendre, la troisième pénaltouche à5m de l’en-but pour envoyer le jeune Sascha Mistrulli derrière la ligne ! (59e, 20-11, essai non transformé). Mais, malheureusement, les Grenoblois loupent leur sortie de camp, trois points donnés à Vannes (63e,23 -11). Puis, de nouveau un bon ballon en touche volé (66e), tout le contraire de Vannes qui marque le troisième essai après pénaltouche. Là, encore, le réalisme des hommes de Jean-Noël Spitzer fait la différence (73e, 28-11). Grenoble ne lâche rien et marque après une nouvelle pénaltouche qui sera efficace cette fois-ci privant les Vannetais d’un potentiel bonus offensif. (76e, 28-18) Jeff Dubois encourage son équipe du bord de touche en donnant de la voix pour aller chercher un bonus défensif, mais il n’en sera rien. Ses hommes cafouillent une dernière action pouvant remonter le ballon. Grenoble a remporté la seconde période 12 à 8, aura gâché de belles opportunités de marquer des essais en zone marque (5m de la ligne), ce qui est agaçant et aura mis en difficulté les Vannetais, tout heureux d’avoir tué le match sur le peu de ballons en leur possession.Grenoble a montré un visage plus séduisant que lors du dernier match contre Béziers, un état d’esprit avec beaucoup d’énergie et d’engagement. Il reste assurément du travail au duo Jeff Dubois et à Patrick Pézery et aux joueurs pour être plus tueurs dans les zones de marque. En somme, le plus dur à faire.
Les statistiques de la deuxième mi-temps :
- Touche (G) :13, quatre ballons perdus !
- Touche (V) : 7, deux ballons perdus
- Mêlée (G): 2, aucune faute
- Mêlée (V) :2, une pénalité contre Grenoble
- Pénalité :5 contre Grenoble, 5 pénalités contre Vannes
Grenoble reste dans le ventre mou à cinq unités du sixième, mais à 15 points du leader vannetais, plus que favori pour la remontée.
Prochain match au Stade des Alpes contre Biarritz !